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savouret

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  • Premier article le 07/07/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • savouret 22 avril 2009 22:47

    cet article a le mérite de mettre en exergue l ’hypocrisie des ministres successifs de l ’éducation nationale et plus globalement du systéme éducatif. celle ci se caractérise par le déni reccurent de certaines réalités patentes, telles que l ’affaiblissement du niveau d ’exigences au bac ou encore les différences réélles de niveau de comptétences selon les filiéres qui traduisent une hiérarchie des diplomes qui est fort prégnante et bien éloignée de l’égalitarisme proclamé.

    cependant, je déplore tout de meme que cet article, ainsi que les réactions à celui ci cédent à des généralisations abusives et sont dépourvus d ’une mise en perspective historique écessaire afin d ’appéhender les mutations de l ’école

    je m’explique,l ’idée qui est exprimée par les différents locuteurs consiste à affirmer que le niveau scolaire s ’effondre, et que la culture des éléves est de plus en plus indigente.
    or, faut il rappeller, que cette thématique de la baisse du niveau est permanente depuis plus d ’un siécle, puisque au début du 20 ème siécle, certains correcteurs stigmatisaient déja l ’ignorance des nouveaux étudiants.il me semble donc que cette vision des choses meme si elle n est peut etre pas totalement infondée résulte en partie d ’un tendance qu ’a l ’homme à idéaliser le passé.

    de plus, certes, le niveau moyen des candidats à un diplome, tel le bacest peut etre plus faible qu’il y a 30 ans, mais n ’est ce pas logique en raison de la massification de l’enseignement secondaire ?si l’on compare ce qui est comparable, c ’est à dire si l’on évalue les bacheliers généraux par rapport à leurs homologues des années 70 , l ’affaiblissement du niveau est il si patent ?

    il me semble surtout que les qualités attendues d ’un bachelier général se sont transformées, et que si aujourd’hui la maitrise de la langue et le niveau culturel global tendent à décroitre par rapport à ses prédecesseurs, on exige de sa part des faculés de conceptualisaton et de problématisation plus approfondies .une majorité de bacheliers généraux sont pourvus d ’aptitudes de réflexion satisfaisantes et ne sont nullement incultes.toutefois, je l’ admets , comme je l’évoquais dans mon introduction, une minorité de titulaires de ce dipome l ’obtiennent grace a la mansuétude des correcteurs, mais je ne crois pas qu ’il s ’agisse d’une majorité comme ce qui est suggére dans plusieurs articles.

    enfin, il me semble que la perception des éléves de lycée professionnel est un peu trop n égative et occulte l ’hétérogénéite qui les caractérise

    certes, une majorité de ces élèves sont orientés en raison de leurs lacunes dans l’enseignement général et bien qu’ils obtiennent leurs diplomes, leur maitrise de la langue francaise et leurs bases culturelles demeurent insuffisantes à la fin de leur cursus pour en faire des « citoyens éclairés ».toutefois, une minorié non négligeable d ’entre eux possédent de réelles aptitudes pour accéder à l’abstraction, et pour cette categorie l’orientation en lycée pro résulte de leurs choix personnels ou d ’une orientation contestable.en effet, il est illusoire de penser que les décisions en matiére d ’orientation scolare reflétent objectivement le niveua scolaire des élèves.

    ainsi, comme l’ont démontré des sociologues de l’éducation, à niveau scolaire égal, des élèves moyens peuvent avoir des différences de moyenne significative, en raison de différents paramétres.or cette différence qui est le fruit de la subjectivité de l ’évaluation a des répercussion majeures sur la trajectoire scolaire.ainsi, une proportion significative d ’éléves moyens se retrouvent orientés en bep car ils sont sous estimés par leurs enseignants et l’inverse se produit également fréquemment.il ne faut donc pas éluder la dimension arbitraire de l’orientation a la fin du collége ,et il est donc simpliste d ’associer lycée professionnel a échec scolaire systématique .



  • savouret 21 avril 2009 16:38

    cet article me semble assez pertinent , dans la mesure ou il permet de prendre du recul sur la superficialité du discours médiatique ou politique qui manque souvent singuliérement de mise en perspective historique ou philosophique

    en effet, comme le souligne bien l’auteur , certes un ensemble de parametres économiques et sociaux tres négatifs pourraient laisser augurer d ’un « risque » révolutionnaire, et cettehypothese pourrait sembler etre accrédité par l ’ampleur des mouvements sociaux récents

    cependant, je ne pense pas que l’on puisse y voir les prémisses d ’une révolution politique ou sociale, dans la mesure ou le mécontentement populaire porte plus sur les dérives du sytéme économique et social que sur ses fondements.

    en effet, les valeurs d’inspiration « libérale » sont profondément enracinés dans les mentalites, et bien que de nombreuses personnes tienent un discours critique sur la sociéte de consommation, elles demeurent indubitablement conditionnees par cette derniére dans leurs aspirations et dans leurs revendications.

    ainsi, la thématique du pouvoir d achat refléte bien cette pregnance du modéle consumériste et plus largement des valeurs inhérentes à l’économie de marché dans les structures mentales.

    Il est peu probable que celles ci évoluent radicalement sur le court terme, car l ’apport des différentes sciences humaines a permis de mettre en exergue la force d ’inertie des mentalités , qui évoluent plus lentement que les structures économiques ou sociales.

    toutefois, si cette crise perdurait et si la crise écologique émergente s ’aggravait plus rapidement que prévu, il pourrait y avoir une véritable interrogation sur la légitimité de notre modéle de sociéte et une remise en question de la pensée unique qui a été vehiculée depuis la chute du communisme, nous présentant le libéralisme comme un horizon indepassable .



  • savouret 18 avril 2009 22:25

    cet article bien que contestable sur certains points a le mérite de susciter un débat de qualité sur ce phénoméne polymorphe que constitue la violence

    je pense que pour parvenir a une approche relativement objective de ce sujet il est nécessaire de dépassioner un peu le débat et de ne pas etre prisonnier d ’idéologies qu’elles soient « révolutionnaires »ou conservatrices".

    bien entendu, un individu n ’est pas violent par essence, mais peut le devenir suite à un ensemble de conditionnements sociaux et d ’interactions sociales .lorsque cette violence devient systématique chez un individu, cela traduit le fait qu ’un certain nombre de facteurs sociaux culturels ou territoriaux ont contribué à le déshumaniser.

    toutefois, les déterminants de la violence n ’engendrent pas systématiquement une évolution vers ce comportement chez un individu qui y a été exposé.c ’est la raison pour laquelle la compréhension des facteurs socologiques de la violence ne doit pas etre synonyme d ’acceptation de celle ci..en effet, quelles que soient ses conditions de vie antérieures il ne faut pas dénier à un sujet la faculté d ’utiliser son libre arbitre , meme si j’en conviens cette aptitude est plus difficile à mettre en oeuvre quand on cumule tous les handicaps sociaux que lorsque l’on est issu d ’un milieu privilégié

    il est donc primordial de ne pas stigmatiser les « délinquants » et de chercher a appréhender leurs « motivations », mais il est tout aussi impératif de faire preuve de la fermeté nécessaire à leur encontre, sachant qu’il faut pour cela envisager d ’autres solutions que le milieu carcéral qui est une machine à fabriquer de la violence.il faut éviter de céder à la commisération vis a vis des jeunes démunis afin qu’ils prennent conscience de leurs devoirs vis à vis de la collectivité.

    Il faut bien entendu également en contrepartie considérer tous les individus quelles que soient leurs origines sociales « ethniques » ou territorales comme des citoyens à part entière , ce qui n ’est malheureusement pas le cas aujourd’hui .plus largement comme le préconise un internaute il s ’avére primordial de reflechir en profondeur à toutes les injustices véhiculées par notre systéme économique et sociale afin de ne pas succomber aux discours populistes sur l’accroissement de la violence et il convient également de s ’interroger sur la légitimité du modéle consumériste qui produit inéluctablement tant de frustrations et donc de violence potentielle chez les personnes qui en sont exclues.

    enfin, en ce qui concerne le rolede lamédiatisation de la violence dans sa perception par l’opinion publique, je dirais qu’indéniablement il y a une surmédiatisation de ce probléme qui favorise une dramatisation excessive par rapport à la situation réélle etalimente donc le fameux sentimen d ’insécurité, cependant je pense qu’il est erroné de minimiser une tendance récente à une recrudescence de la violence notamment envers les personnes, ce qui remet en cause la tendance historique à une diminution de celle ci depuis la seconde guerre mondiale, voire depuis la fin de l’époque « moderne ».



  • savouret 17 avril 2009 18:28

    le modem est certes devenu un acteur incontournable de la vie politique francaise, toutefois je pense qu ’il ne faut pas surrestimer son impotance réelle.
    certes il est évident que la question d ’une alliance avec ce parti se pose nécessairement pour le parti socialiste, dans la mesure ou le vivier d ’electeurs situés à l’extreme gauche risque de s ’avérer insuffisant en 2012 pour envisager de vaincre sarkozy sans s ’appuyer sur le soutien de bayrou.Toutefois, si la crise venait a perdurer cela pourrait favoriser un essor significatif des suffrages attribués aux candidats d ’extreme gauche .

    si une alliance venait a etre nouée entre le modem et le ps, cela impliquerait inéluctablement selon moi une scission du ps, car il ne faut pas minorer les réelles divergences idéologiques entre les représentants d ’une gauche « socolibérale »incarnéee par strauss khan ou sego et ceux d ’une gauche qui reste influencée par l ’héritage marxiste.Mais ,cette scission n ’est elle pas nécessaire sur du long terme afin que la gauche retrouve une cohérence idéologique qui lui fait pour l’instant cruellement défaut pour contester la prépondérance de la droite sarkozyste ?

    en tout cas la crise pourrait peut etre redistribuer les cartes et contribuer a une radicalisation idéologique du ps peu compatible pour envisager une alliance avec le modem, à moins que celui ci ne franchisse un nouveau pallier dans son évolution vers les idées de gauche.

    et si la crise contribuait à une remise en cause beaucoup plus profonde du capitalisme que les critiques consensuelles sur ses dérives récentes ?apres tout cette crise n ’est elle pas la preuve des effets pervers inhérents au capitalisme ?
    certes mes détracteurs souligneront que ce systémé a tjs surmonté les crises qui l’affectaient et qu’il posséde une capacité indéniable à se régénérer, mais le contexte économique actuel conjuguée a l’impasse écologique vers laquelle nous dirige ce modéle ne pourrait elle pas permettre l’emergence d ’un nouveau systéme économique , qui depasserait la dualité entre le communisme et le capitalisme, sachant que ces deux modéles ont a priori échoué dans leur faculté a rendre l’homme plus heureux ?



  • savouret 16 avril 2009 19:27

    je suis tout a fait d accord avec l’idée exprimée par le titre.En effet l ’impot sur le revenu est un moyen primordial de redistribuer les richesses et s’inscrit donc dans une logique de justice sociale.malheureuseument la doctrine libérale selon laquelle une fiscalité élevée est un obstacle à la compétitivité économique s ’est imposée dans de nombreux pays occidentaux et notamment en france .

    ainsi la grande majorité des électeurs, y compris parmi les partisans de la gauche modérée ont une perception défavorable de l’impot sur le revenu .ceci traduit bien une crise de la solidarité nationale et une défaite idéologique de la gauche dans ce domaine, et on peut déplorer que par démagogie le parti socialiste se refuse a proposer une hausse des impots directs, dans la mesure ou il craint que ceci lui soit néfaste sur le plan électoral.

    je pense que la gauche devrait se livrer à un véritable exercice de pédagogie afin d ’expliquer en quoi les impots directs doivent etre réhabilités pour perpétuer des services publics de qualité ,qui doivent profiter à l’ensemble de la population, et dans quelle mesure une hausse des impots sur le revenu est impérative afin de contribuer à une solidarité nationale indispensable pour restaurer une cohésion sociale défaillante

    si les responsables de la gauche modérée faisaient preuve du courage nécessaire pour légitimer les impots directs et plus largement l ’effort nécessaire de solidarité nationale,ils pourraient espérer combattre la politique économique et sociale du gouvernement et s ’affirmer réellement comme une alternative crédible dans l ’exercice du pouvoir.

    toutefois, un autre obstacle doit etre surmonté afin de réhabiliter l’impot sur le revenu.il s ’agit du renforcement croissant de l’individualisme inhérent aux sociétes d ’inspiration libérale dans lesquelles nous évoluons.la diffusion de cet individualisme dans sa facette négative, c’est à dire l’indifference à autrui ne peut que délégitimer les aspirations à la solidarité nationale .en effet, celle ci ne peut etre concevable que si l’individu se sent pleinement membre d ’une collectivité et a la sentiment que son avenir est lié a celui des autres composantes de la sociéte.or l ’exacerbation de l’individualisme ne peut qu’aller a l’encontre de cette possibilité.

    cependant la crise actuelle qui est tant dramatisée par les médias pourrait peut etre(est ce mon cote utopiste) ? s ’averer salutaire si elle permettait de repenser notre rapport a la sociéte de consommation qui est un des fondements de la crise de la solidarité et si elle contribuait à la resurgence de l ’ideal d ’un monde plus juste .

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