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sergeguegan

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  • Premier article le 30/06/2016
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  • sergeguegan sergeguegan 29 novembre 2008 17:55

    Bien vu (car c’est sûrement vécu). Bien écrit. Magnifique. Trop rare.

    Je veux juste rebondir ici sur la conclusion positive : tenir bon, croire en soi, s’en sortir par soi-même, etc. Cà peut marcher pour ceux qui sont très forts dans leur tête. Mais ce n’est pas le cas général.
    Pourquoi ? Parce que tout dans notre éducation et dans la société nous pousse à apprendre à fonctionner selon les normes du système dans un jeu peu enthousiasmant mais pas difficile. Un système chiant mais rassurant et protecteur...

    Du coup dès qu’on est sur la touche on ne sait plus comment s’y prendre.

    Les inclus jouent chacun un rôle dans une mauvaise comédie où ce n’est pas le talent et la personnalité qui compte. Il faut juste bien faire ce qu’on nous demande. Etre malin plus qu’intelligent, opportuniste plus que créateur, lèche-cul et soumis plus qu’indépendant et critique (voire révolté : pas vrai Albert ?) 

    Les exclus, eux, ne jouent plus. Tout d’un coup seul compte la force intérieure, celle de la tête mais aussi celle du ventre (à entendre dans tous les sens). Tout d’un coup le paraître ne fonctionne plus : un homme riche peut être moche et con, il sera toujours plus beau et plus écouté qu’un pauvre ou qu’un chômeur...

    Etre fort n’est pas donné à tous les exclus. Surtout si l’exclusion survient à cinquante ou soixante ans, et qu’on n’a jamais été condamné à remonter un rocher vraiment lourd auparavant.

    L’exclusion nous rend humain. L’inclusion nous déshumanise.

    Devant l’évidence que les hommes sont suffisament imparfaits, voire mauvais, pour engendrer des fléaux tels que le chômage et la pauvreté il y a deux façons de réagir. Soit on considère que çà ne peut pas changer, et dans ce cas c’est sauve qui peut, chacun pour soi, je serai riche et tu seras pauvre, même si je dois te faire crever et si je perds mon âme, etc.. Soit on considère au contraire que l’humainté est réellement perfectible, et dans ce cas on a non seulement, toutes les raisons d’espérer, mais surtout, le devoir de faire changer les choses.

    Un humaniste courageux, rêveur et naïf



  • sergeguegan sergeguegan 29 novembre 2008 16:41

    Ce bon article démontre une fois de plus s’il en est besoin que l’humanité est une sale espèce. Heureusement pour les autres elle n’a pas vocation à perdurer.

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