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sr86

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  • sr86 6 janvier 2012 02:40

    Pour ma part, et je sais que je vais déclencher nombre de commentaires hostiles, je trouve cet article complètement idiot ! Assimiler ceux qui préfèrent un corps épilé à des talibans ou autres nazis imposant leur diktats aux autres, et contre qui il faut entrer en résistance est, pardonnez moi de vous le dire, d’une stupidité sans égale !
    A ce que je sache, les codes de l’esthétisme sont en constantes évolutions à travers l’histoire. Ce n’est pas un phénomène nouveau. Aujourd’hui ce sont les poils, hier il s’agissait des rondeurs, et chaque société, chaque époque, chaque civilisation a connu des normes esthétiques différentes. C’est la conséquence même de la vie en société. Maintenant on appelle « norme esthétique » le comportement le plus fréquent. Et c’est là que votre article dévie. Car on peut aimer les poils, je peux le concevoir, bien que je ne partage pas cette vision. Après tout les goûts et les couleurs... Mais qu’en serait-il si, à l’inverse la norme esthétique était de ne pas s’épiler ? Naturel me direz vous peut être. Oui si on considère que le « naturel » est d’être telle que la nature nous a fait. Mais alors à ce moment là quid des vêtements que l’on porte ? du maquillage de ces dames ? Du parfum de monsieur ? Faut-il donc vivre nu, sans se laver pour être naturel ? Evidemment non ! L’épilation n’est absolument pas contre nature, comme vous souhaitez le faire entendre.
    Je pense qu’il s’agit plus d’une évolution de la vision du corps humain, et également de l’évolution des pratiques sexuelles. En effet, c’est terriblement subjectif, mais je trouve qu’il n’y a rien de plus beau que le corps harmonieux d’une femme. Et c’est un véritable plaisir que de caresser une peau douce (un peu de douceur dans ce monde de brut ne fait pas de mal). Pour moi, les touffes de poils rompent cette harmonie du corps, bien que quelques poils sur le mont Venus ne me dérangent pas. De même la douceur de la peau est rompue de par les poils, car on ne me fera jamais croire que le poil humain est doux !!( parole d’une homme poilue qui a connu des filles à la pilosité aigüe). Autrefois, l’approche du corps était différente. Un instrument de plaisir. On se « faisait beau » habillé. Aujourd’hui on se fait beau également nu ! Le corps est devenu plaisir et beauté. Je ne nie pas que ce culte de la beauté entraine des déviances graves, telle que l’anorexie. On veut aimer son corps, le rendre séduisant, « être bien », et ce qu’on aime les poils, les rondeurs, la peau blanche, les ongles longs... Ce qui est dommage, c’est que certains ne cherchent pas à être bien dans leur corps mais simplement à être comme « tout le monde », c’est-à-dire répondre aux critères du plus grand nombre. D’où très certainement l’écriture de cet article. Maintenant arrêtons l’hypocrisie ! De tous temps des gens ont préféré suivre les critères physiques des autres plutôt que de répondre à leurs envies, leurs besoins. Cela ne date absolument pas de la démocratisation de l’épilation.
    S’agissant de l’évolution des pratiques sexuelles, la fellation et le cunnilingus sont aujourd’hui des pratiques sexuelles qui se sont démocratisées, et va-t-on se plaindre de la fin de la relation sexuelle vu comme le simple accouplement de deux personnes dans le but de procréer. Fini le missionnaire un soir de week-end dans le lit avec neufs mois plus tard la maternité ! Ouf ! Et si les poils en soit n’empêche pas de réaliser une fellation ou un cunnilingus, pour avoir connu les deux situations (avec poils et sans), il est tout de même beaucoup plus agréable de se retrouver avec une partenaire épilée. Je ne connais personne qui trouve qu’un cheveu sur la langue est agréable, alors que dire de plusieurs poils dans la bouche...
    D’ailleurs cela me permet de justement vous contredire sur un point ! Vous dites qu’aujourd’hui une adolescente est obligée de s’épiler faute de quoi elle ne pourra pas avoir de relations sexuelles. Et bien figurez vous que cela est totalement faux. Je suis jeune et j’ai connu des filles qui ne s’épilaient pas le pubis dans mes années lycées et premières années à la fac. Elles ne remontent pourtant pas très loin. Elles avaient pourtant une vie sexuelle et sentimentale des plus normales. Arrêtons donc cette victimisation.
    Effectivement il y aura surement des railleries comme pour n’importe quelle attributs physiques qui ne répondraient pas aux normes ou aux moyennes. Mais cela n’ira jamais bien loin, à part peut être quelques cas extrêmes. On voit le même phénomènes pour les roux, les personnes en surpoids... Il y aura toujours quelques choses. Pour ma part je ne suis pas très grand, ce qui donne parfois lieu à quelques réflexions, et bien je n’en suis pas mort. Je le prend avec humour ou philosophie. Chaque personne est unique est c’est aussi ce qui fait la beauté de l’humanité.
    Alors arrêtons d’opposer adeptes du poils aux adeptes de l’épilation, même si le phénomène de l’épilation prend de l’ampleur. Il est complètement stupide de dire que les premiers relèvent de l’érotisme, quand les seconds seraient soit disant les héritiers du culte de la mort. Croyez moi l’épilation n’empêche absolument pas d’avoir une sexualité épanouie, de vivre un amour réel, ou encore de connaitre une attirance physique autre que celui répondant aux normes esthétiques. La présence ou l’absence de poils n’a rien à voir dans ce débat, pas plus que dans celui de la génération porno. Ce ne sont pas les moeurs qui ont évolué avec le porno, mais le porno qui évoluent avec les moeurs.
    Enfin je voudrais réagir sur deux autres points :
    tout d’abord s’agissant de l’hygiène, l’argument visant à comparer les cheveux aux poils pubiens ou des aisselles est fallacieux. En effet, ce sont deux zones où la transpiration est bien plus importantes. Les contacts sexuels n’améliorant évidemment pas l’hygiène des poils pubiens. Ensuite, il ne faut pas oublier qu’un corps poilu est plus difficile à nettoyer qu’un corps sans poil. Encore une fois je rappelle que c’est un homme naturellement poilu qui vous parle. En effet, il est nécessaire de passer plus de temps sur les zones poilus pour que le lavage soit efficace. Un peu comme pour les cheveux en quelque sorte pour lesquels on prend du temps à bien shampouiner. Or, je ne suis pas sûr que toutes les personnes poilues prennent vraiment ce soin.
    Deuxièmement, je souhaitais revenir sur des commentaires concernant l’épilation masculine. Je trouve aberrant qu’au 21eme siècle, certains considèrent encore que ce qui fait l’homme, sa masculinité, sa virilité, ce sont ces poils ! Bon sang mais grandissez un peu ai-je envie de dire ! Oui je débroussaille voire m’épile le pubis, oui je m’épile également le torse et les aisselles. Je ne fais pas les bras et les jambes, je trouve pour ma part plus esthétique de conserver ces poils. Et pourtant je ne me sens pas moins « mâle » que lorsque j’étais recouvert de poils ! De même ma barbe ne me rend pas plus masculin qu’un homme qui se rase. Si je m’épile c’est parce que je trouve que trop de poils c’est inesthétique, et dérange à certaines pratiques sexuelles pour le pubis. Il n’y a pas de raisons pour que la femme soit la seule à faire cet effort.


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