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Théophile Kouamouo

Théophile Kouamouo

Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, j'ai travaillé pour la presse panafricaine basée à Paris (L'Autre Afrique), et pour la presse française (Le Monde, Le Point). Je suis le fondateur du Nouveau Courrier, quotidien édité à Abidjan, où j'officie en tant qu'éditorialiste. Mon blog : http://kouamouo.ivoire-blog.com

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  • Premier article le 13/04/2007
  • Modérateur depuis le 03/05/2007
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Derniers commentaires



  • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 7 août 2007 21:40

    Vérité et Réconciliation, j’apprécie votre panache mais je déplore qu’au lieu de vous attarder sur le fond de mon développement, vous attaquiez ma personne. C’est d’ailleurs souvent une des faiblesses du débat d’idées en Afrique. Je ne prétends pas ne pas avoir d’opinion, sinon quel intérêt auraient mes prises de parole ici et ailleurs ? Je n’ai pas peur de dire que j’ai soutenu le président ivoirien Laurent Gbagbo quand il a été aux prises avec la volonté de puissance de Jacques Chirac - à qui ne revenait pas le droit de le dégommer. Cet enjeu historique me semblait plus important qu’une prétendue « impartialité » derrière laquelle les discours des puissants se cachent. De plus, ce n’est pas parce que Gbagbo dit qu’il y a des coups d’Etat salutaires qu’il a raison, et que cette seule affirmation devient une arme rhétorique pour ceux qui font l’apologie des rébellions - qui sont, de plus, autre chose que les coups d’Etat, les deux « maladies » étant à combattre. Je fais absolument le lien entre le Niger et la CI, parce qu’il s’agit de la même réalité : des rébellions qui naissent au moment où des accords historiques sont bousculés ou remis en cause. Dès lors qu’on glorifie une rébellion, on permet aux puissances étrangères de « rectifier » les choix des dirigeants, et donc de devenir des acteurs de politique intérieure. C’est mauvais. Si la Norvège décide de vendre son pétrole plus cher, personne ne lui foutra une rébellion. Ce qui veut dire que ce que je prône pour l’Afrique, c’est la modernité politique. On peut tout à fait se scandaliser de la gestion de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire, agir de manière citoyenne pour que les choses aillent mieux, sans pour autant cautionner des rébellions dont la caractéristique et d’ôter au départ le droit à la vie à des innocents. Je parle notamment de cette question dans un papier précédant sur agoravox : Pour gagner en Afrique, misez sur l’Africain. Et puis, l’éducation et les technologies à forte valeur ajoutée, c’est strictement la même chose (dans mon esprit). Le transfert de technologies, c’est de l’éducation. Pour créer des classes de primaire et de collège, les pays africains n’ont besoin de personne. Maintenant, pour développer leur industrie et les compétences de leurs cadres, ils ont effectivement besoin d’acheter des savoirs - d’une façon ou d’une autre. Mieux valoriser leurs richesses actuelles (les ressources naturelles) leur permettrait d’avoir une marge de manoeuvre supplémentaire pour investir dans l’éducation. Derrière votre rhétorique, se cache une sorte d’a priori selon lequel les pays africains, dès qu’ils gèrent eux-mêmes leurs ressources, les gèrent mal. Ce n’est pas vrai. Et mieux vaut faire des fautes et des erreurs et se faire recadrer par des forces sociales locales que d’être recadré par des intérêts étrangers qui ne songent qu’à enfoncer votre pays. Guy-André Kieffer n’était pas journaliste à La Tribune quand il a disparu en CI, mais homme d’affaires et informateur de La Lettre du Continent. De plus, rien n’a jamais prouvé qu’il a été tué par des proches du pouvoir qui voulaient cacher des choses. Ceux qui le croient doivent enquêter pour tirer les choses au clair. Les guerres sont également des guerres psychologiques, et tous les coups sont bons. L’Histoire nous édifiera progressivement sur celle qui s’est déroulée en CI.



  • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 5 août 2007 00:17

    J’espère que les Avoxiens liront l’article de prétendue légitimation de l’accord Etat-Trafigura, qui en réalité salue le militantisme de Greenpeace, relaie l’analyse du think-tank de Gbagbo et critique un ancien Premier ministre qui avait tenté de faire libérer les dirigeants de Trafigura sans la moindre contrepartie quand ils avaient été arrêtés. Par ailleurs, je prie M. Conte de nous donner un exemple dans l’Afrique contemporaine où des pollueurs occidentaux ont été condamnés à payer près de 200 millions d’euros après six mois de prison. J’attends.



  • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 5 août 2007 00:08

    Je ne sais pas pourquoi vous ne faites pas un lien sur l’article concernant les liens entre Victor Bout (fournisseur d’armes à Charles Taylor et à ses amis, dont les rebelles ivoiriens) et Al-Qaeda. Je ne prétends pas ne pas avoir d’opinion forte - sinon, à quoi bon écrire des articles d’opinion ? Aujourd’hui, même Le Figaro admet que Chirac a tenté de dessouder Gbagbo. Nous avions donc raison trop tôt. Par ailleurs, j’attends que Sarkozy se saisisse du « bombardement » de novembre 2004. Le lièvre qui sera levé sera plus gros que tout ce qu’on peut imaginer autour de l’affaire Borrel. Vive la déclassification des archives militaires françaises.



  • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 4 août 2007 23:53

    M. Conte, vous avez une vision nostalgique donc fausse. Le clientélisme d’Houphouët n’était pas éclairé du tout, sinon il n’aurait pas été réduit en cendres dès le début des années 80. Le FMI et la Banque mondiale ont réussi à imposer leur diktat parce que la fameuse « coopération franco-africaine » avait laissé en héritage aux nouvelles générations une dette colossale. L’hypercentralisation du système et la violence du parti unique sont à la base de toutes les névroses qui traversent aujourd’hui le corps social. Maintenant, est-ce une paix des prédateurs qui n’a aucune chance de prospérer ? L’économie de guerre entraîne toujours des réflexes de prédation, mais ce sont ceux qui font la guerre aujourd’hui qui feront la paix demain - c’est un classique dans l’histoire de l’humanité. Et dans un contexte pacifié, les exigences citoyennes deviennent plus fortes. Je comprends votre amertume en tant que Français, mais elle ne doit pas vous empêcher d’analyser plus finalement les faits. Arrêtez de jouer les prophètes de malheur et proposez comme vous le demande Isis.



  • Théophile Kouamouo Théophile Kouamouo 1er août 2007 21:32

    Je ne comprends pas le voeu de Fouadraiden.

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