La faille du marxisme : composition technologique du capital contre composition organique
Par Jacques Cheminade
extrait : »Dans ces
conditions, l’échec de l’Union soviétique et de l’Empire financier
anglo-américain actuel nous amène très concrètement et très immédiatement à
nous poser la question : vers quelle issue, vers quoi d’autre ?
Là se trouve un point essentiel pour un Français ou un Européen
d’aujourd’hui, que Marx n’a pas voulu voir. C’est celui de la différence
entre les principes et les droits inaliénables fondateurs des
Etats-Unis d’Amérique et le système oligarchique britannique.Dans
les premiers, il s’agit d’une conception de l’homme se définissant par ses
pouvoirs créateurs, par la découverte de principes physiques universels, dans
une société par principe anti-oligarchique qui organise leur exercice au
sein d’une dynamique transformatrice. Dans le second,le pouvoir de
la rente financière et marchande gère les rapports sociaux pour que chacun
reste à sa place."
Article dense, très dense. C’est de l’épistémologie : pas de cadeaux avec les vieux paradigmes éhontés que VOUS acceptez d’adopter, si ! si !!! ( faut bien provoquer un peu )
Ben, c’est une guerre, non ? Une
guerre contre l’empire.
Qui effectivement, par niclolas_d,
ne s’arrêtera pas avant de nous avoir plumé, voire tué ( Oh, en
30 ans, soyez patient, l’empire traverse les siècles ! )
Donc lutter pour quoi ? Enfin contre quoi, car, pardon on est sur Avox !
Une séparation bancaire, stricte,
entre les banques de dépôts et les banques spéculatives signifie
laisser mourir si tel est leur destin et leur bilan, les banques
casinos.
Et nous permet, alors seulement, de
nous réapproprier un avenir.
Le pouvoir de ces truands de grande
classe, repose en grande partie sur cette non séparation ( Moscovici
a fait une séparation foutage de gueule, n’isolant que 2 % max des
activités spéculatives ….)
A part hurler un grand « NON »,
certes basé très souvent sur un diagnostique pertinent et juste,
comme cet article, à part faire son réactif de service, que
proposez-vous, ô rebellocrates de tout poil ???
Aldous, « P’tet qu’en
faisant le beau et en leur apportant ton nonos, ils te feront une
ristourne Fred ! », je souhaiterais comprendre s’il ne
s’agit là que d’une gentille moquerie superficielle ou si vous
suggérez que la guerre en vue de séparer les banques n’est pas un
sujet ?
Il me semble que séparer les banques,
de façon à irriguer, enfin, l’économie réelle, c’est LE sujet,
la bataille à construire et à gagner, sans quoi gueuler comme des
veaux dans la rue ne servira à rien, même si on pouvait aller rechercher
l’abbé pierre pour remplacer Hollande ...
Pourquoi cette crise nous
concerne-t-elle ? Tout simplement parce que ces « too big
to fail » chancelant ne sont plus isolés comme ils le furent
pendant 66 ans aux USA ... Faudrait p’t’ête ben le réaliser, ô sympathiques z’et innofensifs rebellocrates !
Intro : "Nous ne publions pas ce dossier pour combattre la
thèse du réchauffement climatique comme une chose en soi. Nous le
faisons parce que la thèse du réchauffement climatique a été lancée non
en raison d’une erreur scientifique de départ, mais pour justifier une
politique qui détruit l’avenir de l’humanité. A la veille du sommet de
Copenhague, il est urgent de réagir en dénonçant la mystification
politique."
Merci infiniment Doctorix pour ces lumineux « pan sur
le bec » de cette détestable pensée unique ! Et toujours avec classe
et respect, môssier ! Bravo !
En un point, sur la forme, cela me rappelle le fameux
interview d’anthologie Cheminade – Hazziza, ou celui-ci n’a pu que montrer,
comme une preuve, que quelque chose ne tourne pas rond du tout.
Ces chiens de garde, si grotesques et impatients à vouloir
clouer le bec, en font tellement tellement tellement, qu’ils mettraient la puce
à l’oreille même à une truite !
Cet acharnement, je me pose constamment la question, est-ce
par connerie ou complicité ?
Et pan dans la gueule de la pensée unique, si cet article,
et le pathétique traitement de vos commentaires, aurait comme effet une série d’exposés
des travaux du docteur Gernez. !
Je m’en réjouis d’avance J
Pas impossible que d’inamicaux nouveaux pseudos se créent
juste pour l’occasion !
Ils n’auront qu’à mendier une partie des 200 patates dédiées à troller
les eurosceptiques !
C’est un peu le sujet, alors je souhaiterais faire une
remarque sur la relation émission monétaire – inflation.
La pensée unique réglera cette question d’un claquement de
doigt, en affirmant que laisser l’émission monétaire aux états est
inflationniste. Ceux-ci en effet seront tentés, dit-on, de faire tourner la
planche à billets.
C’est précisément à ce niveau là qu’il peut être pertinent
de s’intéresser à un nouveau paradigme :
Inflationniste ?Oui, quand la création de monnaie se fait en échange de rien ( ce qui,
tout bien considéré, est le cas dans notre économie de casino, hi hi hi !
Bref ! ), eh bien oui, là, c’est inflationniste.
Mais lorsque, et lorsque seulement, la création monétaire
sert « à faire mieux avec moins », moins de matière ou d’efforts,
alors non ! la création monétaire n’est pas inflationniste !!!
C’est à dire qu’une émission de crédit destinée à améliorer
les infrastructures, la matrice, le terreau de l’économie, ne sera pas
inflationniste, tout simplement parce que l’émission de monnaie aura contribué
à enrichir le système entier ( et non seulement des intérêts financiers très
privés et si déconnectés des besoins des populations )
Enrichir le système, au sens de : capable de faire mieux avec
moins
Imaginons un bête métro :
Avant sa réalisation, disons 50 000 personnes grillent 90 min / jours dans les
déplacements
Après, disons 60 minutes par jour
Eh bien ces 30 minutes gagnées x 50 000 x l’éternité
« enrichi » le système ( au plan de l’économie physique ), si, bien
sûr, on est prêt à considérer que 50 000 fois une demi heure donnée, tombée du
ciel, est un plus pour le bétail, pardon pour un être humain.
Sinon, on change d’exemple, on prend je ne sais pas, une
infrastructure d’irrigation, et ça marche encore mieux.
Alors c’est quoi, il provient de où, ce nouveau
paradigme ?
C’est tout simplement :
« voir avec les
yeux du futur ! »
Si vous avez écouté un peu Cheminade, vous reconnaîtrez
cette expression.
C’est l’occasion de vous auto-choper la main dans le
sac :
Avez-vous perçu cette phrase, ( voir avec les yeux du futur
), comme un nouveau paradigme, ce qu’elle est, ou bien juste comme un slogan,
endormis que nous sommes devant les habituels discours politiques ?
De là découle l’importance de la notion de « crédit
productif public »
Cheminade aura-t-il le temps d’expliquer tout ça ce soir mardi 12 fév,
dans l’émission de Taddéï, « ce soir ou jamais » ?