Thucydide

@Massada
Vous avez raison, la Palestine était « une province Turque »...
C’est-à-dire une terre intégrée à l’Empire Ottoman, lorsque ce dernier a fait main-mise sur l’Empire Arabe.
Il n’y a jamais eu de Turcs en Palestine, sinon ceux qui ont été « importés » en tant que représentants ou sujets privilégiés du colonisateur.

Rappel utile : l’Algérie a été un groupe de départements Français, dont les propriétaires terriens étaient des Français.
Et les Turcs, originaires d’Asie Centrale se sont installés au Moyen-Orient en tant que mercenaires de l’Empire de Baghdad dont ils ont su exploiter l’affaiblissement.

Ne réécrivez pas l’histoire ; il y a toujours eu des Palestiniens, des Druzes et des Kurdes.
Par Palestiniens, ont peut comprendre ceux qui n’ont pas été déportés par la Rome de Tibère et qui ont dû adopter langue, coutumes et religion de leurs vainqueurs Arabes.

Cet article ne nous apprend rien, sinon que la campagne présidentielle 2016 s’annonce d’ores et déjà comme un cauchemar révélateur de l’état de décrépitude déliquescente et corrompue de la vie politique aux États-Unis.

Côté républicains, Donald Trump s’impose de plus en plus (on nous annonce son effondrement tous les 15 jours de puis 2014) ; c’est vrai que nous, nous avons réussi à aligner sur 22 ans Chirac, Sarkozy et Hollande...

Côté démocrates, ce n’est guère moins inquiétant, bien au contraire. La candid

@Le chien qui danse

Le Front de gauche souverainiste ? Ah ! Bon ?

Jamais je n’ai lu ni entendu quoi que ce soit de Mélenchon, de Pierre Laurent (c’est une blague) la moindre hypothèse d’une sortie de l’euro alors que n’importe qui peut comprendre que l’euro est la chaîne qui nous entrave face à la Grosse Commission (Bruxelles pour les intime.
C’est faux ? Regardez la Grèce.

Tant que la dévastatrice illusion qu’on peut rester dans l’Euroland pour en renégocier les règles persistera, nous serons impuissants et soumis aux diktats de la Troïka.
Le FdG ne sera jamais souverainiste, ses accointances récentes avec le PS sont les meilleurs garants de cette affirmation, et je maintiens que hélas, le FN restera longtemps le seul porteur audible de la souveraineté, qu’on le veuille ou non.
Et entre nous, Florian Philippot n’est si effrayant que ça ; en tous cas moins que les sinistres crétins qui se succèdent au pouvoir depuis mai 2007. Ce sont eux la catastrophe que nous vivons tous les jours.

Si vous voulez que ça change, mettez sur un podium Chevènement ou Dupont-Aignan et cherchez qui dans votre Front de Gauche « souverainiste » qui pourra tenir la place devenue libre de Mélenchon ; ce n’est pas gagné d’avance, croyez-moi.

Et quand on parle de crétin... Manuel Valls, grand admirateur de Michel Onfray, a tenu a lui donner raison en se débrouillant pour proclamer tous azimuts qu’il allait tout faire pour (re)créer des emplois en France, la veille de l’annonce par SNCF (société d’État dont il a par conséquent la charge) d’une suppression de 1.400 emplois. Réussir un timing aussi ahurissant est une preuve certaine de crétinisme.

Pour finir vous avez raison dans l’absolu : souveraineté et patriotisme n’appartiennent pas au FN.
Mais dans le monde réel, le FN est le seul à afficher la prétention de les soutenir.

Par les temps qui courent ça a son importance. Rendez-vous en mai 2017, les paris sont ouverts : deuxième tour Juppé vs Le Pen.
Le Pen ou quelqu’un d’autre du FN, l’histoire reste ouverte.
Juppé inévitablement : Le Nouvel Ordre Mondial a pu constater le ridicule de Hollande, prend la mesure de la Valls contreproductive de Manuel sans la moindre intention de rejouer la carte Sarkozy.
Vous avez remarqué qu’on nous parle souvent de Juppé ces temps-ci ? Qu’il se retrouve bien placé dans les sondages ?

Juppé vs FN au second tour présidentiel, la cause est entendue

Avec ces élections, on s’emballe un peu beaucoup, je trouve.

Prenons les choses avec calme : qu’est devenu le débat politique par les temps qui courent ?
Il a longtemps été social, fondé sur la rivalité Droite conservatrice vs Gauche progressiste.
Depuis Maastricht, ce débat est géopolitique, et consiste en un choix entre intégrations fédérales de pays dans un ensemble continental centralisé ou alliances confédérales de nations souveraines.

Un simple regard sur l’actualité permet de voir que le monde se résume à un combat impitoyable entre Systèmes fédérateurs et Nations souveraines réticentes cherchant à se renforcer par des alliances confédérales.

L’Europe n’y échappe pas, il suffit de s’affranchir des discours et des radotages officiels pour le comprendre ; en France, pour l’instant, et depuis l’installation de l’équipe Marine Le Pen - Florian Philippot, le FN est la seule voix audible d’appel à la souveraineté.
Je dis bien audible, électoralement parlant ; s’y rajoutent l’UPR, Debout la France, les Chevènementistes, et sans doute d’autres, difficilement identifiables.

C’est en grande partie là que le FN tire sa force, et tout porte à croire que cette force n’a pas fini de prospérer, à en juger par les lamentables tribulations des institutions de l’Union Européenne incapable d’aboutir en quoi que ce soit de ses prétentions fédératrices, sinon à des situations ubuesques.

Tant que nous n’aurons pas su accepter ce fait, le FN restera seul à développer un argumentaire sur cette question cruciale de souveraineté, et sera donc seul à pouvoir présenter une réponse dans 18 mois.

Commençons donc déjà par nous affranchir de ces sempiternelles et inefficaces accusations de racisme, de xénophobie, de haine, et de gestion de la peur : elles sont devenues sans objet et enlisent le débat dans des considérations moralisatrices et déclamatoires nuisibles parce qu’outrancières.

Sans compter que les discours de haine et les envolées lyriques sur les catastrophes annoncées étaient plutôt du côté de Manuel Valls qui brandissait tant et plus la menace d’un drame sans s’être avisé que pour beaucoup d’électeurs, le drame est déjà là, comme résultat des politiques menées depuis quarante ans.
Sans parler de cette curieuse pratique « démocratique » consistant à s’asseoir sur les votes populaires pour mettre en place des hommes et des lois préalablement rejetés.

Du Traité de Lisbonne au Premier ministre Valls, les exemples ne manquent pas.

Aujourd’hui l’Irak a déposé plainte au Conseil de sécurité. Les Etats-Unis vont être dans une impossible alternative :
- soutenir la Turquie et jeter l’Irak dans les bras de l’alliance Russie-Iran-Syrie-Chine avec laquelle il collabore déjà
- ou désavouer la Turquie qui reviendrait à un aveu de faiblesse et de démission vis-à-vis de ses alliés de l’OTAN.

Tout ça parce que Washington est bêtement entré dans le jeu vicieux d’Erdogan en tentant de minimiser des fautes impardonnables tout en niant des vérités criantes.