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tschok

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  • tschok 25 novembre 2008 14:14

    A l’auteur,

    "Où l’on voit qu’il est difficile de savoir si Pascal Lamy est naïf ou cynique. J’invite les lecteurs qui ne connaîtraient pas bien l’OMC à lire mon précédent article : "L’OMC, le bras armé de la main invisible ? ""

    Il est simplement pragmatique.

    Il définit un objectif : l’ouverture des échanges

    Un cadre : la négociation

    Une condition : le renforcement de la protection sociale

    Cette dernière condition lui échappe : il est patron de l’OMC, qui n’a aucune compétence en matière de protection sociale parce qu’elle relève de la souveraineté des Etats.

    Mais cela ne l’empêche pas d’être lucide sur le constat de la nécessité d’une protection sociale, thème qui est d’ailleurs repris JCC, qui compare les retraites par répartition à un système financier (au sens large).

    La bonne nouvelle dans l’histoire est que, d’après Pascal Lamy, l’ouverture des échanges fait consensus parmi les 153 membres de l’OMC. Il y a donc au moins un accord sur le principe.

    La mauvaise nouvelle est qu’il faut maintenant appliquer le principe dans le cadre de négociations où les plus faibles économiquement parlant ne sont pas les plus forts diplomatiquement.

    A côté de cela, la liberté de circulation des capitaux agit comme un élément perturbateur, d’où l’idée d’une OMC financière que Pascal Lamy appelle de ses voeux.



  • tschok 25 novembre 2008 12:55

    Moi non plus je ne suis pas d’accord.

    Tout d’abord, votre article échappe difficilement au reproche du conformisme intellectuel avec un vocabulaire (élite, grand patronat, spéculateur) qui renvoie lui-même à des certitudes d’un autre temps et qui laisse penser que votre approche est manichéenne.

    Sur le plan des idées, on ne peut que constater l’incompréhension du réel :

    1) Contrairement à ce que vous affirmez, le monde n’est pas libre échangiste, loin de là ;

    2) Ce qui est un objectif n’est pas le libre échangisme généralisé (qu’on ne sait pas très bien définir au delà du discours et dont personne ne veut vraiment) mais l’ouverture des échanges ;

    3) Dans ce cadre, il est précisément question de régulation. C’est tout l’objet des négociations internationales multi niveaux (au sein de l’OMC ou de l’ UE par exemple).

    Que vous soyez contre le libre échangisme est votre droit le plus strict (d’ailleurs, je suis moi même contre le libre échange à tout crin, donc, très mal placé pour vous dire que vous auriez tort). Mais tâchez au moins d’être un tant soit peu fidèle aux faits que vous voulez décrire pour les critiquer.

    Par ailleurs, en ce qui concerne votre idée centrale - qu’on peut résumer ainsi : le protectionnisme, c’est bien ! - n’oubliez pas de l’appliquer au pays dans lequel vous vivez (la France) qui est fortement importateur et exportateur en recentrant votre réflexion sur une idée toute simple : le protectionnisme est l’expression d’un rapport de force.

    Pour se protéger, tout en maintenant un flux d’importation et un flux d’exportation, il faut être plus fort que les autres, il faut les dominer.

    Paradoxalement, votre vision de choses qui se veut sans doute pacifique et anti impérialiste, renoue avec ce que le capitalisme a produit de pire : la guerre et l’impérialisme.



  • tschok 22 octobre 2007 18:02

    Bonsoir Monsieur Bilger,

    Puisque l’avocat du condamné a jugé utile d’intervenir dans la presse avant l’audience pour défendre son client - ce qui est son droit le plus strict - il me semble effectivement assez légitime que vous en fassiez autant pour défendre le vôtre (la société).

    Mais cette façon de rétablir l’équilibre de la balance hors du prétoire n’a pas que des avantages.

    Parmi tous ceux qui sont imaginables, je songe à vos collègues magistrats, qui auront peut être la désagréable impression que l’affaire qu’ils doivent trancher est jugée ailleurs.

    Bien sûr, aucun dysfonctionnement grave n’est à anticiper : je vois mal en quoi l’impartialité du juge serait atteinte par vos déclarations ou celles de l’avocat du condamné.

    Je songe également à un certain sentiment de confusion qui peut s’installer dans l’esprit d’une opinion publique dont vous soulignez vous mêmes le manque de culture judiciaire (combien de fois par jour vous appelle t’on Maître ?).

    Mais au delà de ces petits soucis qui ne font que me chiffonner, un peu, je m’interroge sur - termes affreux ! - « l’après vente » de la décision de justice initiale en cas de libération conditionnelle intervenant parfois relativement peu de temps après les faits (affaire Cantat), ou plus longtemps après les faits (cette affaire).

    Faut-il à chaque fois « commémorer » le crime pour juger du bien fondé de la liberté conditionnelle ?

    Si on le fait, alors autant abroger la liberté conditionnelle !

    Mais si on ne le fait pas, quel est le sens de la liberté conditionnelle ?

    Comment arbitrer entre ces deux voies ? Le faut-il d’ailleurs ? Et là, pour le coup, c’est moi qui constate mon inculture judiciaire.



  • tschok 22 octobre 2007 17:36

    Bonjour Adama,

    Article tout à fait intéressant.

    Mais, à vrai dire, pas aussi surprenant qu’il en a l’air : en dépit des affirmations tapageuses de son président, l’Iran n’est pas considéré comme donnant la première place au rang de ses cibles potentielles à Israël.

    Du reste il faut bien intégrer le fait qu’une arme nucléaire est conçue (dans son usage normal) pour ne pas être tirée.

    Pour ma part, je serais tenté d’attribuer aux déclaration d’ Halevi un usage plutôt domestique : il n’est pas nécessaire que l’opinion publique israélienne prenne conscience du fait qu’Israël a très peu de moyens d’action directe contre l’Iran (bombarder est une chose, le faire efficacement en est une autre, pour ce type de cibles particulier que sont les sites nucléaires, sans compter l’aspect diplomatique de la chose).

    Dans cet ordre d’idée, la relativisation du risque participe de cette absence de prise de conscience.

    Est ce une bonne chose ?

    Je n’en sais rien. Tout juste puis-je relever qu’il ne faut pas traiter par dessus la jambe un adversaire qui promet de vous détruire, même si cela fait partie de son propre discours cosmétique.


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