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un_passant

Un passant, résidant à Sedan, physicien de formation, reconverti dans la programmation, ayant tenté de créer sa propre entreprise et maintenant en recherche d’emploi comme programmeur Web, au Luxembourg, pour des questions de proximité géographique, essentiellement ainsi que par opportunisme linguistique et culturel (autrement dit, afin de rencontrer d’autres points de vue et avoir l’occasion de parler français mais aussi Anglais et Allemand et qui sait, peut-être à l’occasion, Russe).

Tableau de bord

  • Premier article le 14/02/2007
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Derniers commentaires



  • un_passant 15 février 2007 17:08

    Concernant la notion de salaire minimum, pour un libéral, la question se pose. Le fait est, cependant, que la tendance irait plutôt contre, en raison de l’ambiguïté d’une telle mesure. Pourquoi ? Certains métiers permettent des salaires minimaux élevés, d’autres pas. Dans ce contexte, « réel », où placer le curseur ? On ne peut pas trancher la question autrement qu’en décidant que les partenaires sociaux sont seuls compétents pour discuter ce point.



  • un_passant 15 février 2007 16:49

    Très juste, je dois préciser :

    Je distingue le rôle régalien de l’état, donc de facto interventionnsite en matière d’économie (et légitime puisque l’état est le représentation du peuple), de l’interventionnsime d’état, au travers d’entreprises publiques qui ne sont pas, à mon sens, de sa compétence. Ce qui entre néanmoins, dans les compétences de l’état et c’est pour cela que l’électricité ne me semble pas si absurde, c’est son rôle d’arbitre en matière de normes.

    L’attribution des fréquences hertziennes, les standards audio et vidéo ça ne fonctionne pas si mal, les protocoles Internet, ça fonctionne plutôt bien aussi, non ? Pour l’électricité, la norme est assez simple : standard pour le format des prises, la tension et la fréquence... Si l’état a la volonté, qu’il est bien conseillé, il est capable d’agir sans pour autant devenir lui-même opérateur, j’oserai dire que c’est même là tout l’intérêt de son rôle régalien. Régalien, c’est établir les règles, une norme, c’est une règle, ça ne s’oppose donc pas, non ? La notion d’entreprise publique est dommageable à son rôle régalien, à sa crédibilité et sa légitimité puisqu’il devient juge et parti.

    Regardez dans la vie de tous les jours, toutes les normes qui existent (ou co-existent), ça fonctionne pourtant ; ça n’est pas le chaos total et catastrophique (allez voir dans les magasins de bricolage, l’illustration des normes y est significative). Dans le cas du monopole, ce qui me gêne le plus, c’est le cas du photovoltaïque ; à partir du moment où la norme, les règles sont fixés, rien n’aurait dû empêcher un citoyen d’installer son système ; c’est l’un des frein majeur qui en a empêché la diffusion, avec quels bénéfices, finalement ? On dit maintenant qu’il faut démocratiser ces systèmes, paradoxal, non ? S’il n’y avait pas eu cette règle, ça serait sans doute plus répandu et les a priori moins nombreux, ça a fait perdre dix ans, sinon vingt...



  • un_passant 15 février 2007 12:10

    Au temps pour moi, je ne l’entendais pas en ce sens. Reprenez le cas du photovoltaïque, c’est l’illustration précise de ce que je cherche à exprimer concernant l’autosuffisance. L’idée n’est pas de tout faire tout seul, mais que lorsque le collectif n’est pas forcement pertinent, qu’il puisse être contourné.

    L’énergie me semble un double cas d’école : imaginez un instant que toute les dépenses de matières premières et d’énergie n’aient pas été orientées vers le monopole d’EDF, mais au contraire vers des petites installations autonomes sur les toits des bâtiments. Combien de lignes à haute tension auraient été économisées ? On ne peut pas refaire l’histoire, mais lorsque j’entends autosuffisance, j’évoque l’idée d’une société où l’état est plus local que national, où l’on pense plus réseau et relations transversales que organisation pyramidale.

    Mon problème avec la notion d’état, c’est cette structure pyramidale, à multiples niveaux, multiples intervenants sans aucune, ou presque, transversalité, sans compter les monopoles de fait. On oppose souvent Etat et entreprises, mais si l’état est obligé d’avoir des entreprises, à quoi sert son rôle régalien, à quoi sert la démocratie s’il ne peut servir de contre-pouvoir aux éventuels abus que pourraient commettre les entreprises ?



  • un_passant 15 février 2007 10:38

    Les commentaires auxquels je m’attendais sont arrivés, pour les résumer :

    « Le libéralisme, quid de la générosité et du partage ? »

    Une réponse en quelques points :

    @ équité

    Le libéralisme est par essence opposé à l’interventionnisme d’état, hors cadre régalien, donc il est hors de question d’établir des subventions.

    @ [...] En dehors du cadre régalien, l’état de dois pas intervenir trop, car il porte en lui les germes d’un autoritarisme potentiel. Plus d’état, c’est une moindre visibilité de ses actions, du comment, du quoi et du pourquoi. Il ne faut pas se leurrer, l’être humain est plus ou moins, mais toujours, individualiste, ne serait-ce que par instinct de survie. Dans ce contexte, qui est ni plus ni moins la réalité, vous ne pourrez jamais empêcher les profiteurs de tenter de placer leur billes. De ce fait la notion d’état est dangereuse, car ce type de personne n’aura aucun scrupule à augmenter la taille de l’état, diluer les responsabilités, en bref, tout faire pour profiter du système et le cacher. Or, l’état prélève des impôts et de par son rôle régalien, il est impossible, sauf à s’exiler, de s’en affranchir.

    De plus, dans un système libéral, vous n’avez pas de monopole d’état, alors, en dehors de normes environnementales, d’un POS ou d’un COS et j’en passe, rien ni personne ne vous empêchera d’installer des cellules photovoltaïques ou vos obligera à revendre votre électricité à un monopole d’état. Dans un système libéral, vous êtes libre de vous associer et si ce que les entreprises font ne vous plaît pas, rien ni personne ne vous empêche de vous associer pour entreprendre et créer une alternative. De plus au nom de libéralisme, l’état à le devoir de vous défendre, dans votre démarche, contre les éventuelles pressions de sociétés établies.

    Dans ce contexte, le libéralisme peut aider à la lutte contre la pauvreté, ne serait-ce que parce qu’il permet et favorise l’autosuffisance. Si vous voulez travailler pendant quelques années, le temps d’économiser pour vous payer un maison avec un jardin, dans lequel vous ferez votre possible pour être autosuffisant, vous pouvez, et le taux d’impôt faible est tout bénéfice (je rappelle que j’ai précédemment évoqué les normes environnementales et autres pour garantir les libertés d’autrui de ne pas être importuné par votre liberté).

    Le seul vrai problème du libéralisme, c’est la question, non pas de la générosité, mais de la spéculation. Un peu, c’est inévitable, trop c’est générateur de crises (sociales ou crashs boursiers).

    Je reviens sur la question de l’enseignement et des hôpitaux, il n’y a rien de mal a avoir un système mixte, ce qui serait problématique, c’est d’avoir des établissements qui font de l’idéologie au lieu de préparer les enfants et les jeunes, à leur entrée dans le monde des adultes, qui est l’entrée dans le monde de la responsabilité individuelle civile et juridique. A ce titre, il est normal que l’état fixe un programme cadre, tant par années que pour les diplômes, mais avec un réel souci d’autonomie (et de transversalité des relations inter établissement) des écoles, même publiques, car ce sont elles qui sont sur le terrain. Par contre, cela signifie que les écoles privées n’ont aucune subvention.

    Pour les hôpitaux, les établissements publics sont nécessaires, ne serait-ce que pour la formation des médecins. Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas d’établissements publics. Concernant plus précisément les pauvres, je n’ai pas dit qu’il ne fallait rien faire pour eux, je n’ai pas dit qu’il fallait parquer les personnes souffrant de maladies graves ni les abandonner. Vous faites, pour certains des procès d’intention, alors même que j’ai, dans l’article, précis » qu’il valait mieux conserver le rôle sanitaire de l’état. J’ai de plus précisé que je distinguais les fonctions marchandes, des fonctions sanitaires, régaliennes et d’enseignement, sans pour autant interdire qu’il existe des établissements privés pour l’enseignement et la santé. Pour certains vous refusez tout simplement de comprendre que la générosité, je ne la place pas dans des structures d’état, mais au niveau du rôle régalien de celui-ci.

    L’état est l’émanation du peuple, de tout le peuple, il est donc normal que la loi fixe les obligations des structures privées vis-à-vis de l’ensemble des citoyens en prenant tout le monde en compte. C’est ce que vous ne voyez pas, c’est que pour un libéral, les entreprises ont des devoirs vis-à-vis des citoyens, tout comme l’état, c’est une complémentarité et non une opposition. Pour un libéral, l’état n’est pas compétent pour les affaires marchandes parce que trop éloigné du terrain, un libéral est aussi attaché à la lutte contre les monopoles (mais de toute manière, ceux-ci ne durent jamais dans un système libéral, ils s’autodétruisent à force de grossir en raison de la loi de Parkinson, mais aussi parce que les PME sont plus proches des gens et plus réactives). Le système Etasunien n’est PAS LIBERAL, le système français ou anglo-saxon, ne sont pas libéraux. Aux USA la dernière et peut-être première fois où elles l’ont été, c’est lorsque l’entreprise Rockefeller a subit la loi antitrust. Depuis, comme le montre le cas Microsoft, ce n’est plus réellement le cas.

    Les états même démocratiques en apparence ne représentent plus le peuple et vous voudriez que je sois favorable à plus d’état, alors que c’est l’augmentation de leur importance qui a généré la situation actuelle ? La guerre froide a entraîné la mort de l’idéal démocratique en poussant les états à construire des administrations forteresses, pour pouvoir s’opposer tranquillement, au détriment des peuples. De la CIA aux KGB, en passant par les dictatures africaines, les états et leurs structures ont trahi le concept même de démocratie. Lorsque les états ont racheté les entreprises de chemin de fer, elles ont fait une erreur dramatique, car si la faillite était inévitable, il fallait qu’elle ait lieu, pour que tout reparte de zéro : la structure ne pouvait marcher en l’état, son avenir passait donc par une renaissance sous une autre forme, mais l’interventionnisme a faussé la donne...

    Enfin ça suffira pour exprimer ce que pour moi, est le libéralisme...



  • un_passant 14 février 2007 18:07

    Une précision qui me semble utile suite à certains commentaires :

    Concernant l’enseignement national et l’hôpital, je suis pour un système mixte, avec des établissement publics et des établissements privés.

    La raison est simple : garantir que ceux qui n’ont pas les moyens y auront quand même accès au nom ; d’une, de la salubrité publique et de deux, ce n’est pas parce que l’enfant a des parents pauvres qu’il est stupide, il faut donc qu’il ait ses chances.

    Je serais plus libéral encore, si j’étais certains que l’idéal libéral (« initiatives privées solidaires ») existe. Actuellement concernant ces initiatives (exemple, les fondations), il est difficile de savoir si c’est par générosité ou pour constituer des boucliers fiscaux, ce qui est alors de la dernière hypocrisie.

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