"En mai et juin, Sarkozy, Fillon, et les membres du gouvernement, avaient reçu des dirigeants de la « gauche » et des centrales syndicales pour leur exposer leurs projets. Au même moment, les gouvernements « Fillon 1 » et « Fillon 2 » incorporaient un nombre croissant de « personnalités de gauche », pendant que d’autres se voyaient proposer des « missions » ou des postes importants. Le 27 juin, lorsque Sarkozy convoquait sans susciter aucune vague la session extraordinaire du Parlement et le « socialiste » Jack Lang n’hésitait pas à soutenir publiquement le projet de loi de Valérie Pécresse sur les universités, plusieurs tractations politiciennes étaient en cours. La semaine suivante, les médias diffusaient l’annonce du soutien de Nicolas Sarkozy à la candidature de Dominique Strauss-Kahn la présidence du Fonds monétaire international. Quant à Jack Lang, il est devenu vice-président d’un « comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République ». Et la liste pourrait être beaucoup plus longue : Jacques Attali a accepté de présider une « commission sur les freins à la croissance » ; Hubert Védrine a été chargé d’un rapport « sur la mondialisation », etc..."
(fin de citation)
Or, la loi Précresse de juillet était essentielle pour préparer la casse du CNRS contre laquelle les directeurs de laboratoire et "membres d’instances", qui à l’époque avaient laissé Pécresse agir à sa guise, se mobilisent à présent très tardivement.
Sur le plan militaire, la bombe d’Hiroshima était parfaitement inutile car l’Armée Rouge, qui venait d’enter en guerre, avait anéanti en quelques jours une énorme armée japonaise aux portes mêmes du Japon. Dans la pratique, la guerre était finie.
Pourquoi alors cette boucherie nucléaire ? Sans doute pas pour la guerre en soi, mais pour devancer et, si possible, intimider, l’Union Soviétique.
Cette stratégie de domination du monde n’a pas changé depuis, et que les USA soient dirigés par des « républicains » ou par des « démocrates » (comme l’Europe, par des « démocrates sociaux » ou par des « sociaux-démocrates ») ne changera rien au problème.
Harry S. Truman (8 mai 1884 - 26 décembre 1972) est le trente-troisième président des États-Unis d’Amérique. Vice-président élu en 1944 avec Franklin Delano Roosevelt il devient président à son décès l’année suivante, le 12 avril 1945. Il est réélu pour un second mandat jusqu’en 1953.
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Son expérience militaire l’a convaincu qu’il était doué pour le commandement et il décide de se lancer dans la politique. Comme beaucoup de candidats il courtise les voix des groupes d’influence et il va jusqu’à s’inscrire au Ku Klux Klan pour gagner son appui dans sa première bataille électorale. Il n’y reste que peu de temps car il s’est fait de nombreux amis catholiques au sein de son régiment alors que le Klan est contre l’Église catholique romaine et que son meilleur ami et partenaire dans un magasin de vêtements, Eddie Jacobsen, est juif, et que le Klan est ouvertement antisémite.
Il obtient son premier mandat local en 1922 avec l’aide de la machine démocrate. Il est battu en 1924 mais facilement réélu en 1926 puis en 1930...
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1945
12 avril : le président Franklin D. Roosevelt meurt à Warm Spring (Géorgie) ; Harry S. Truman devient le trente-troisième président des États-Unis d’Amérique.
Mai : bombadements américains au napalm sur Tokyo (83,000 morts).
26 juin : signature de la Charte des Nations unies.
6 - 9 août : les États-Unis larguent deux bombes atomiques sur le Japon, le 6 à Hiroshima puis le 9 à Nagasaki. Le Japon capitule le 2 septembre.
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1947
12 mars : Truman annonce sa politique de lutte contre l’expansion du communisme, la « doctrine Truman », et demande un budget supplémentaire pour éviter le basculement de la Grèce et de la Turquie.
21 mars : Truman signe un décret exigeant que tous les employés fédéraux prêtent un serment d’allégeance. Une commission est créée pour enquêter sur leur passé et leur radiation, sans appel et sans exposé des motifs, peut être prononcée.
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26 juillet : le Congrès vote la loi sur la « sécurité nationale » qui crée le Conseil National de Sécurité (NSC), l’Agence centrale du renseignement (CIA), l’US Air Force et le poste de secrétaire à la défense.