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Philippe VERGNES

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  • Premier article le 27/04/2012
  • Modérateur depuis le 17/12/2012
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Derniers commentaires



  • Philippe VERGNES 10 décembre 2012 21:51

    @ Morpheus,

    Absolument rien à redire à votre commentaire, ni même la comparaison entre les pervers narcissiques et les psychopathes qui ne se distinguent uniquement eux que de par le contexte dans lequel les uns et les autres ont été étudiés.

    Par contre, la théorie de la perversion narcissique va plus loin que celle de la psychopathie (bien que toutes deux complémentaires) dans le sens ou la première inclus aussi la description du processus indissociable à l’accomplissement d’une perversion narcissique qui est le fameux « mouvement perversif », sujet de fond de cet article.

    Se concentrer sur la définition de l’individu, comme le font la plupart des médias qui traitent du sujet ou des intervenants dans les discussions, c’est faire abstraction des éléments les plus importants de cette théorie. Et c’est bien dommage ! (Toutefois peu surprenant).



  • Philippe VERGNES 10 décembre 2012 21:19

    @ Christian Labrune

    Je ne vois pas en quoi tenter de « dépolitiser » un article qui n’avait pas vocation à l’être, peut être qualifier de « faire machine arrière ». La suggestion de Wesson m’apparaît pertinente dans le sens ou une simple précision aurait pu (du ?) lever l’ambiguïté.

    Quoiqu’il en soit, et même si chacun de nous est libre d’interpréter les choses à sa manière, dans la mesure où une simple illustration détourne l’attention des débats qui s’ensuivent pour la concentrer sur un sujet politique que je n’ai pas souhaité, en tenir compte me paraît plus faire preuve de bon sens que de « retournement de veste » (pour ne pas reprendre votre expression de « un peu faux-cul »). Mais ici aussi, chacun est libre d’en juger.

    Ceci dit, je ne partage pas votre opinion concernant ce concept qui permet justement de comprendre bien des maux de notre société. Et c’est bien là tout le sens à donner à mes propos, car si nous nous limitons à la simple description des pervers narcissiques telle que nous la rencontrons dans la plupart des présentations, nous éludons toute la partie de cette théorie qui traite des phénomènes responsables de la plupart des crises que nous connaissons à l’heure actuelle.

    Aussi, si j’approuve totalement votre début de description : "ils sont en général dans la mimesissans profondeur et sans morale, sans colonne vertébrale intellectuelle, opportunistes en toutes occasion, jamais bien créatifs«  ; la chute est un peu plus approximative, car vous auriez bien tort de sous-estimer la capacité d’adaptation des plus doués d’entre eux. Quant à l’estimation de leur nombre au point de prétendre »qu’ils soient si nombreux qu’on ne peut pas parler de pathologie : c’est l’humanité ordinaire", cela me semble grandement exagéré. Si le pervers narcissique pourrait rentrer dans cette vaste catégorie (bien fourre-tout à souhait), l’une de ses particularités est de prendre plaisir à faire souffrir autrui. Il n’est pas pervers pour rien.



  • Philippe VERGNES 10 décembre 2012 19:04

    "Par contre, faute d’avoir écarté l’objection dans votre texte, l’attention s’y focalise dans les commentaires. D’autant que vous êtes ici dans un des hauts lieux de l’affrontement politique ou cette image ne pouvait échapper.« 

    Si cet affrontement de m’avait pas échappé, bien que n’étant pas un habitué de ce média, j’ai bien naïvement pensé que le fond, totalement apolitique, serait bien plus important que la forme qui finalement se résume à une »erreur de casting« (que j’aurais du penser à corriger en tenant compte de votre suggestion). J’en prend note d’autant qu’effectivement, à en croire certains commentateurs, il aurait mieux valut que je »manipule" l’image originale du sujet, choisie simplement pour illustrer l’exemple que je donne dans mon texte (c’était la première fois qu’un hebdomadaire grand public consacre sa page de couverture à un tel thème, fallait quand même oser), et ce afin de ne pas heurter leur susceptibilité.

    C’est plutôt ironique comme situation et sans doute symptomatique aussi : manipuler la réalité pour que certains lecteurs ne se sentent pas manipulés .



  • Philippe VERGNES 10 décembre 2012 14:54

    Bonjour Soi-même,

    « Pervers narcissique est une lapalissade, car un pervers n’est jamais dupe de sa personne ».

    C’est effectivement un constat que l’on pourrait poser, mais il faut préciser un détail important tout de même pour bien comprendre cette problématique.

    Le pervers narcissique est certes parfaitement conscient de manipuler autrui et d’en tirer satisfaction, mais pour pouvoir tirer une « jouissance dédaigneuse » de sa tromperie, il lui manque une capacité essentielle à la vie en communauté : il n’a pas d’empathie. De ce fait, il n’est aucune conscience morale et c’est bien ce qui lui permet de la transgresser sans cesse... tout en la revendiquant (la morale). D’où sa perversité !



  • Philippe VERGNES 10 décembre 2012 14:18

    Bonjour Wesson,

    Il est vrai que l’amalgame est facile et lorsque ce sujet a fait la une de couverture du Nouvel Obs, avec en sous-titre un dossier consacré à J.-L. MELENCHON, je m’étais fait exactement la même réflexion.

    C’était la seule image en réserve que je possédais sur le sujet et j’aurais sans nul doute dû soigner ce détail en la téléchargeant, ne serait-ce qu’en supprimant la partie basse de l’image. D’autant plus que suite à votre remarque, plus personne ne semble se soucier du fond de l’article et se concentre plutôt sur la forme… qui se résume à une image dont le choix peut sembler douteux à plus d’un lecteur de ce site.

    Néanmoins, ceux qui auront pris soin de lire ce sujet auront vite compris qu’il n’a aucune connotation politique, mais je tiendrais compte de votre commentaire.

    Toutefois, pour aussi anecdotique que cela soit, nous avons là un parfais exemple de la façon dont un « mouvement perversif » (sujet de fond de l’article) peut s’amorcer dans une discussion au détriment des protagonistes du débat. D’une part en négligeant l’impact qu’une image peut avoir sur un certain lectorat, et d’autre part, de l’interprétation qui peut être fait de cette négligence en lui attribuant des intentions qu’elle n’a pas. La morale de l’histoire anticipe la suite que je comptais donner à cet article, car la perversion narcissique est avant tout une affaire collective.

    Aussi, merci pour votre intervention, même si son effet n’était pas recherché !

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