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Vincent Verschoore

Vincent Verschoore

Blogueur intéressé par (presque) tout mais expert en rien. Cursus technique et commercial. Photographe. Sujets de prédilection : les économies locales, la physique et la cosmologie, le désenfumage politique et médiatique, l'éducation non formelle. 

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  • Premier article le 24/10/2008
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Derniers commentaires



  • Vincent Verschoore VincentV 23 juillet 2008 12:16

    En vérité, je vous le dit : la liberté d’expression n’est tout simplement pas compatible avec le fondamentalisme religieux. Il faut à un moment donné choisir son camp, le respect des fondamentalismes ou le respect de la liberté d’expression. Les juifs et les musulmans non fondamentalistes, qui vivent leur religion essentiellement dans la sphere privée et ne s’en servent pas comme marqueur identitaire, n’ont pas de problème particulier avec la notion de liberté d’expression, tout comme la plupart des chrétiens, qui ont depuis longtemps intégré la séparation des choses religieuses et civiles (même si cela est malheureusement remis en question ici et là).

    Choisir la liberté d’expression plutôt que le respect du fondamentalisme, ce n’est en aucun cas être raciste, car la race ne joue pas : on peut être fondamentaliste noir, blanc, jaune, rouge ou tout ce que vous voulez. Ce sont deux vues du monde différentes et malheureusement incompatibles, d’un côté un monde plutôt axés sur des individualités qui fonctionnent ensemble selon certaines régles de base, de l’autre un monde axé sur l’uniformisation ou la règle conditionne l’individu dans l’ensemble de son fonctionnement.

    Reconnaitre le conflit entre ces deux visions du monde, c’est déjà faire un pas vers une approche constructive de cette relation, même si in fine on doit se rendre compte qu’il vaut mieux séparer ces deux mondes plutôt que les intégrer de force. Simplement traiter l’autre de raciste ou de débile mal habillé (selon son camp) ne fait pas avancer le schmilblick et attise les tensions.



  • Vincent Verschoore VincentV 21 juillet 2008 13:50

    Je ne suis pas certain que votre caricature des modes d’éducation d’antan (que je ne regrette pas, même si ceux d’aujourd’hui ne sont pas à la hauteur de leur tâche) puisse expliquer la situation de passivité actuelle, qui elle par contre me semble bien réelle. Je n’en connais pas les causes, mais il me semble que les sociétés passent par des hauts et des bas, on a vu les USA tomber bien bas sous Bush, qui utilise à fond les techniques de contrôle par la peur que vous décrivez, mais il semble que ce pays soit en passe de faire une remontée dans les années qui viennent. La France est clairement sur une courbe descendante, qui se traduit par la prise du pouvoir par des gens qui trouvent leur place dans le vide laissé par une population en situation de repli. A partir du moment ou une forme d’inquiètude existe, ceux qui arrivent à la manipuler (comme Bush, Sarko ou Putin aujourd’hui, Hitler hier) font recette, du moins un certain temps. Une fois le fond atteint, ca repart et l’ouverture, l’esprit critique, le besoin de ne plus avoir peur reprennent le dessus et amènent au pouvoir des gens qui correpondent à cet état d’esprit, comme Clinton ou Blair dans leurs premières années au pouvoir., peut être Obama bientot. Jusqu’au prochain retournement.
    La queston est de savoir ce qui crée ces retournements, surement tout un ensemble de facteurs internes et externes allant bien au-delà de l’action individuelle. Par contre, l’action individuelle de résistance, même symbolique, reste nécessaire pour que la dynamique de remontée puisse un jour se remettre en marche. Elle est une condition nécessaire, mais pas suffisante.



  • Vincent Verschoore VincentV 2 juillet 2008 19:03

    @ l’Auteur
    "Pourquoi les sociétés en arrivent-elles à ce stade où les choses ne semblent plus fonctionner normalement ?"

    L’ont-elles jamais fait ? Se souvient-on d’un moment ou la société dans laquelle nous vivions fonctionnait "normalement’ ? Moi pour qui les souvenirs remontent aux années 60, jen’ai pas de souvenir de normalité : fin des années 60 c’était le Vietnam et la guerre froide, les années 70 la crise du pétrole et la fin du plein emploi, les années 80 le retour de l’impérialisme US sous Reagan, du socialisme sous Mitterand et la fin de l’URSS, les années 90 l’éclatement des conflits locaux, la Bosnie, l’Irak et la montée de l’islamisme, et les années 2000 avec le terrorisme, l’irresponsabilité américaine, la montée de la Chine, les catastrophes naturelles, le repli sécuritaire, l’environnement et le problème de l’accès à l’énergie. Il est assez naturel d’avoir au pouvoir des gens comme Sarkozy, Bush ou Putin : il y a partout un fond de peur de ce qui se passe hors des frontières, peur de l’autre, peur de n’avoir "plus assez", et ces gens-là manipulent leurs électeurs sur cette base-là.



  • Vincent Verschoore VincentV 1er juillet 2008 14:02

    @ l’Auteur,

    Votre artcle me semble être pertinant dans l’ensemble mais un poil caricatural et léger sur le fond, je m’explique : d’une part dire que le port d’arme fait partie de la culture américaine, c’est comme dire que le port du bérêt fait partie de la culture française : c’est une image, en partie vraie, mais assez peu utile. Et traiter le travail de Moore comme vous le faites me fait penser que soit vous n’avez pas vu ses films, soit vous êtes un Bushiste convaincu. M Moore n’est pas contre le droit de porter une arme, il est contre la politique interieure "de la peur" des US sous Bush qui, combinée au port d’arme libre, fait les ravages que l’on sait.
    Mais bon, pour en revenir au fond : le deuxième amendement existe avant tout du fait que l’Amérique à été fondée par des gens pour qui l’ennemi public n° 1 était l’Etat (étant pour beaucoup des exilés d’Etats dictatoriaux) et que le seul véritable moyen d’empêcher un Etat d’outrepasser ses droits et asservir le peuple est d’armer le peuple. Ce qui ne veut pas dire porter une arme en permanence et s’en servir en toutes circonstances, et c’est là ou se place le débat.
    Pour aller plus loin, on peut se demander si en France, dans l’ambiance actuelle d’un Etat avec un penchant assez marqué pour une certaine forme de dictature, le repli du droit d’expression, la police totalitaire sortie de ses obligations républicaine pour servir les lubies des apparatchiks, un Deuxième amendement à l’Amércaine n’aurait pas pour effet de calmer un peu tout ce petit monde, car si les citoyens avaient le droit et les moyens de répondre d’égal à égal à des forces abusant de leur pouvoir, sans doutes ces forces-là réflechiraient-elles à deux fois avant de sortir de leur cadre institutionnel.



  • Vincent Verschoore VincentV 27 juin 2008 20:30

    Le problème avec ce genre d’étude est que, comme indiqué dans l’article à l’origine de ce débat, l’homéopathie ne "marcherait" que dans le cas ou il existe une relation entre celui qui donne et celui qui recoit. Ce qui rend impossible le test en aveugle. Vouloir prouver un phénomène qui sort du cadre scientifique classique par des méthodes classiques est dès le départ voué à l’échec. Le test valable serait de faire donner par l’expérimentateur, sous son contrôle, des doses placebo ou des doses homéopathiques à des sujets qui, eux, ne savent pas ce qu’ils recoivent (le coeur dans l’expérience de Benveniste ne "savait" rien), et suite comparer les résultats.

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