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Vincent Verschoore

Vincent Verschoore

Blogueur intéressé par (presque) tout mais expert en rien. Cursus technique et commercial. Photographe. Sujets de prédilection : les économies locales, la physique et la cosmologie, le désenfumage politique et médiatique, l'éducation non formelle. 

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  • Premier article le 24/10/2008
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Derniers commentaires



  • Vincent Verschoore VincentV 27 juin 2008 19:49

    Merci Slashbin pour ces éclaircissements. Néanmoins je vous invite à lire le livre co-écrit par Mathieu Ricard et l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan "L’infini dans la peaume de la main" http://www.amazon.fr/LInfini-dans-paume-main-big-bang/dp/2266108611/ref=sr_1_3?ie=UTF8&s=books&qid=1214588803&sr=8-3 pour, entre autres, une discussion sur les aspects plus philosophiques des théorèmes de Gödel.

     



  • Vincent Verschoore VincentV 27 juin 2008 16:13

    Je vous invite a (re)lire le fameux théoreme de Gödel, par exemple ici http://membres.lycos.fr/godel/ mais il a y pas mal d’articles sur internet à ce sujet.

    Un extrait du chapitre Conséquences : " La première conséquence de ces théorèmes est que la Vérité ne peut pas être exprimée en terme de démonstrabilité. Une chose prouvable n’est pas nécéssairement vraie et une chose vraie n’est pas toujours prouvable. Beaucoup de philisophes ont pensé le contraire et ont essayé de définir la vérité comme étant égale aux choses démontrables. De manière générale, dans quasiment toutes les entreprises intellectuelles conséquentes, on peut exprimer des arguments mathématiques simples et on risque donc de rentrer dans le cadre du théorème de Gödel. Je peux ainsi prétendre des choses fausses sans qu’on ne puisse démontrer le contraire."

    Il me semble que ce type de sujet, la mémoire de l’eau ou la relation quantique entre l’objet observé et l’observateur, tombe pile dans le piège de Gödel : les rationalistes / scientifiques pensent que la Vérité (= la réalité de la Nature, dans ce cas-ci) existe indépendament de l’observateur et peut être, en principe, parfaitement explicitée, c’est juste une question de moyens (instruments de mesure suffisament fin, puissance de calcul, etc..). Ce type de raisonnement est fondamentalement faux, car même si la théorie à la base de ce raisonnement est correcte dans un certain nombre de cas, et qu’elle est cohérente, il n’ensuit pas qu’elle est vraie et donc il peut parfaitement exister des phénomènes réels "illogiques" qui ne rentrent pas dans ce cadre.

    Pour aller un poil philosophique plus loin, le fait même de penser le monde en terme de "machine" avec un fonctionnement fondamentalement logique et mécaniste (même si non mesurable au niveau quantique actuellement) est purement une illusion à forte connotation culturelle occidentale. Tout comme on ne sait pas ou se loge 80% de la masse de l’Univers, on ne sait pas ou se situe 80% (là, c’est juste pour la rime) de l’information qui circule entre tous les états quantiques qui forment le socle de notre perception du monde, dont nous faisons partie, et que par définition nous ne pourrons jamais observer de l’extérieur, de manière réellement objective.

    Pour conclure, de ce point de vue, le fait qu’expérimentalement l’homéopathie fonctionne sur soi-même suffit pour conclure à la réalité du phénomène, peu importe qu’il ne soit pas démontrable dans le sens scientifique du terme, car par définition (voir Gödel) ce qui est démontrable n’est pas forcément vrai, et inversement.

    Le fait de vouloir soumettre la réalité à la théorie et rejeter tout ce qui ne s’y soumet pas s’appele de la religion, pas de la science, ce que pas mal de gens ici semblent oublier un peu trop facilement.



  • Vincent Verschoore VincentV 9 juin 2008 16:15

    Chic ! Nouveau Roi = nouvelle révolution, non ? Notez que pour ma part, Belge de naissance (chut ne le criez pas partout sur ce site, au cas ou Richelieu - pardon, Hortefeux - .écouterait !), donc royaliste de coeur, une monarchie parlementaire en France ne me dérangerait pas plus que cela, mais avec NS I ce n’est même pas une monarchie parlementaire, on est passé directement d’un semblant de démocratie parlementaire à un semblant de monarchie dictatoriale.

    Cela dit, NS I n’est pas le permier : VGE en son temps ne donnait pas sa part au valet et la tentation de passer par Reims à du être forte pour lui aussi, et je ne parle même pas de Mitterand qui, lui, était persuadé d’être passé par Reims. Donc ceci n’est peut être qu’une attitude somme toutes assez normale pour un président convaincu de son inéffable glandeur et servi par une volée de courtisan(e)s.

    Comparez avec un vrai Roi (ou Reine) moderne comme on en trouve encore dans certains pays du Nord, pas grand chose à voir. Dans ces contrées, la monarchie est à la fois un lien parallèle entre le pouvoir et le peuple, capable d’une certaine forme d’arbitrage quand c’est nécessaire, et un soap opéra national qui attire à lui les projecteurs qui autrement resteraient braqués sur le pouvoir officiel.

    En France, NS I fait tout : le pouvoir officiel, le pouvoir parallèle (via tous ses copains de la haute finance), et le soap opéra national. C’est ca, l’optimisation du service public !

     



  • Vincent Verschoore VincentV 2 juin 2008 23:37

    De ce que je pense avoir compris, le juge a acté le fait que la femme avait menti sur un élément constituant, aussi bien pour l’homme que pour elle, une qualité essentielle. Le fait que dans ce cas-ci il s’agisse de virginité ne joue pas en soit, car la loi ne défini nullement ce qu’est une qualité essentielle, seuls les époux peuvent les définir. Donc je ne crois pas que n’importe quel macho pourrait utiliser ce jugement à son profit, car il faudrait que la femme soit d’accord sur le fait que l’élément présenté par ledit macho constitue, pour elle comme pour lui, une qualité essentielle. Pourquoi la femme le serait-elle ? Ce serait à l’homme de prouver que la femme avait bien accepté que cet élément constitue une qualité éssentielle, ce qui est impossible dans la grande majorité des cas.



  • Vincent Verschoore VincentV 2 juin 2008 19:45

    Merci pour cette analyse, même si dans le cas présent le tribunal n’a fait qu’entériner une demande formulée par l’époux et acceptée par la femme, qui a reconnu le mensonge. Sauf à se se constituer partie civile contre le mari (!), ou trouver quelqu’un qui déposerait plainte contre lui, je ne vois pas quelle autre verdict le juge aurait pu rendre. Pour une fois qu’un magistrat n’abuse pas de son pouvoir pour imposer son propre préjugé aux justiciables en dehors de la stricte application de la loi (ce qui eut été très facile dans ce cas-ci), je pense qu’il faut applaudir plutôt que persifler.

    Pour en revenir à vos trois options, je ne vois pas pourquoi, dans le second cas, l’objet du mensonge, et donc la définition de ce qu’est une qualité essentielle, devrait intervenir dans ce jugement. En effet la notion de qualité essentielle ne fonctionne que si elle est acceptée par les deux parties, homme et femme, ce qui semble être le cas ici. Si l’objet avait été que la femme avait menti sur le nombre de ses grains de beauté, le femme aurait pu avancer que pour elle le nombre de ses grains de beauté n’avait rien d’une qualité essentielle, que nulle part cet aspect d’elle-même n’apparaissait dans son contrat de mariage ni dans les traditions de son milieu socio-culturel. Je pense que dans ce cas le mari aurait été débouté.

    Donc là 2 possibilités : soit l’objet est reconnu par les deux parties comme étant une qualité éssentielle, et le juge se détermine uniquement sur le fait qu’il y a eu mensonge à propos de cette qualité, soit l’objet n’est pas reconnu comme qualité essentielle par l’une des parties, a charge alors du plaignant de démontrer qu’en fait cet objet (virginité ou nombre de grains de beauté...) avait bien été reconnu comme essentiel par l’autre partie au moment du mariage.

    Mais de nouveau, le débat ne porterait pas sur l’objet lui-même, il ne porterait que sur la reconnaissance - ou non - par le défendeur de la qualité associée à cet objet. Et heureusement, car si le juge devait trancher sur la réalité intrinsèque de cette qualité essentielle, alors ca devient un jugement moral personnel, donc un (nouvel) abus de pouvoir de la justice.

    Pour conclure, je ne pense pas que cette affaire puisse ouvrir la porte à des jugements arriérés ou des divorces pour pécadilles, car il suffit que le défendeur démontre que cette pécadille ne lui a jamais été présentée ni reconnue par elle comme faisant partie des "qualités essentielles".

     

     

     

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