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Volontaires

Ingénieur, économiste, je m’intéresse notamment aux questions énergétiques.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/04/2008
  • Modérateur depuis le 17/03/2009
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Derniers commentaires



  • Volontaires 9 septembre 2009 11:02

    Une « prime d’assurance » serait passée en charge (en Opex) et serait donc passée en résultat. Non en pertes en capital.
    Il me semble que vous confondez une couverture ou hedge avec une assurance. Ce n’est pas la même chose. Et d’ailleurs une prime d’assurance de 700 M€ pour l’achat d’une entreprise qui -prétendument- vaut 15 milliards serait énorme.
    Et arrêtez de m’insulter, ça ne sert à rien.



  • Volontaires 9 septembre 2009 10:18

    Ecrire en capital correspond à une insulte.

    Pour la définition du hedge, je vous renvoie à cela :
    An investment made in order to reduce the risk of adverse price movements in a security, by taking an offsetting position in a related security, such as an option or a short sale.
    http://www.investorwords.com/2293/hedge.html

    Je pense que vous savez ce que veut dire « off-setting » ?



  • Volontaires 9 septembre 2009 09:12

    La comptabilité parle de « gains ou pertes » (et en l’occurence la valeur est négative, c’est donc une perte) mais pour vous ça ne correspond à aucune réalité, ce n’est que de « la comptabilité ». Ben, dites-donc, j’espère que vous ne gérez pas d’entreprise...

    S’il s’agit d’une « couverture », il devrait y avoir un gain en face : où est-il ? Je n’ai pas lu votre réponse.

    Le plus prudent est d’acheter au taux de y ce qui sera valorisé dans les comptes au taux y. C’est tout ce que je dis. Et éventuellement de hedger les cash flows futurs de l’activité à la date de l’acquisition.

    Voilà, je crois que tout est dit. Pour le reste on tourne en rond. Au plaisir de vous voir défendre EDF à l’occasion d’un de mes autres articles.



  • Volontaires 8 septembre 2009 21:37

    Si c’était vraiment une « couverture », on aurait du voir apparaître dans les comptes un gain en face de la perte de couverture. Ce n’est pas le cas. Pourquoi ?

    La réponse en substance est simple :
    EDF s’est engagé à acheter BE à 12 Mds£ en septembre 2008 (je crois que c’est la date, mais cette question n’a que peu d’importance ici) ;
    Elle a « hedgé » son risque de change en achetant de la Livre sur les marchés à terme à un taux de x ;
    Elle a réalisé l’opération en Janvier 2009, alors que le taux de la Livre était de y.
    Elle a perdu du fait de la baisse de la Livre soit 12Mds*(x-y), c’est ce montant qui apparaît sur les « pertes de couverture ».

    Mais normalement, elle aurait du gagner en contrepartie, du fait qu’elle achète BE moins cher que prévu initialement.

    Le problème est que BE est moins cher parce que BE vaut moins cher. La valeur de BE dans les comptes est valorisée au taux de change y, non au taux de change x.
    Au total, elle a acheté au taux x, ce qui est valorisé dans ses comptes au taux y. Elle a donc une perte, il n’y a pas eu de couverture.
    Le plus prudent aurait été de ne pas faire de « couverture » (le mot ne doit pas vous tromper), elle aurait alors acheté BE au taux y, qui aurait été valorisé dans ses comptes au taux y.

    C’est pourquoi EDF enregistre cette opération comme des « pertes comptabilisées directement dans les fonds propres ». C’est EDF qui utilise le mot « pertes », pas moi.

    Quant aux 2,2 milliards dont vous me parlez, elles ne concernent pas mon sujet : l’achat de British Energy. Vous êtes donc toujours hors sujet.



  • Volontaires 8 septembre 2009 12:53

    Je ne milite pas pour la LBO, mais je dis simplement que le coût moyen du capital n’est pas le coût de la dette. C’est tellement vrai que le coût moyen du capital pris en compte par le CRE pour fixer le tarif d’utilisation du réseau n’est pas égal (et est même sensiblement supérieur) au coût de la dette, et qu’EDF, comme RTE, comme ERDF, comme tous les régulateurs au monde, comme tous les analystes financiers, sont d’accord sur ce point.

    La couverture est une assurance, la question est de savoir si elle était nécessaire (sachant que le fait qu’EDF possédait déjà EDF Energy en Grande Bretagne, donnait une forme d’assurance naturelle puisqu’EDF Energy gagnait en valeur si la Livre montait).

    Voilà, je constate que vous êtes d’accord au fond pour dire que ces 700 millions ont bien été perdus en cash.

    Quant à la rentabilité à long terme de BE, c’est une autre histoire. Ce n’est pas le sujet que je traite ici. Mais, d’expérience, quand on dit que l’achat est « stratégique », ça veut dire qu’il détruit de la valeur.

    PS : pour arbitrer entre achat / location on ne doit pas comparer les loyers aux mensualités mais (en simplifiant) les loyers aux intérêts de la dette. Et il y a 1000 et unes raisons, par toujours très rationnelles, de préférer acheter que louer. Pour ce qui est des entreprises, on s’attend à des calculs rationnels, pas des choix affectifs.

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