Monsieur Pierre-Alain Reynaud vous faites partie de la pire réaction. Vous vous trompez volontairement de cible pour toujours faire payer les mêmes, à savoir les salariés, alors que les paresseux sont tous ceux qui ne font rien que dormir sur leur tas d’or (les actionnaires et tous les pourris de la finance apatride). Monsieur Pierre-Alain Reynaud votre chanson n’est que trop connue mais cette fois ce genre de discours ne passe plus car prendre les gens pour des imbéciles n’a qu’un temps.
C’est facile de répondre à ta question.Comme on est dans un monde où l’argent domine, le sport étant bien plus médiatique et accessible au commun des mortels que les mathématiques, il n’y a aucune chance, dans un avenir immédiat, que les mathématiciens soient préférés aux sportifs, même s’ils ne sont pas médaillés, d’ailleurs.
Pourquoi beaucoup, tels que vous, font toujours un rapprochement entre les mathématiques et Dieu et/ou se retirer du monde et Dieu. Il n’y a rien de religieux ni dans l’un, ni dans l’autre. Les mathématiques sont une invention du génie humain et l’on peut se retirer du monde sans forcément se rapprocher de Dieu. Perso, je comprends beaucoup de mathématique, je suis capable de lire Grothendieck dans le texte sans problème, par exemple, mais tout le vocabulaire lié aux religions m’est totalement étranger et incompréhensible. Je ne comprends d’ailleurs même pas pourquoi le concept de religion existe et à quoi ça sert. C’est dire !
Bon, c’est très bien votre intention d’écrire un article sur les mathématiques à l’occasion de la remise de la médaille Fields mais le message est-il intelligible au commun des mortels en copiant/collant des passages de La Recherche ou des fragments d’interview de Ngô Bao Châu ? Les mathématiques (je préfère dire la mathématique car c’est un tout) ne servent à rien, du moins au moment de l’invention de nouveaux concepts mais, en général, beaucoup de concepts mathématiques sont très utiles dans la vie quotidienne. Par exemple, les algorithmes de cryptage sont basés sur certaines propriétés des nombres premiers. Un exemple d’inutilité, celui des nombres complexes inventés au XVIème siècle et qui n’ont trouvé leurs premières applications en physique qu’à partir du XIXème siècle avec l’électromagnétisme. Un autre exemple, les espaces fibrés. En 1970, mon prof de math (en faculté) se demandait bien à quoi ça pourrait servir et aujourd’hui, la théorie des cordes ou la mécanique quantique, les utilisent à outrance.