Allons, allons, Sarkozy savait ce qu’il faisait.
Le figaro, 23/9/2006
http://www.lefigaro.fr/debats/20060923.FIG000000621_sarkozy_le_pari_du_peup le.html
« Il y a un an, à quelques jours près, Nicolas Sarkozy prononçait le mot « racaille » et déchaînait un tollé. Pour la gauche, et pour une partie de la droite, c’était un faux pas, une bourde ; c’est sûr, Sarkozy allait dégringoler. Résultat : le ministre de l’Intérieur a gagné encore en popularité.
Après la sortie du président de l’UMP contre la « démission » de certains magistrats, les mêmes mots sont revenus, souvent dans les mêmes bouches. (...) Le précédent de l’automne dernier aurait dû cependant inciter à la prudence. Le sondage que publie Le Figaro est sans équivoque : l’opinion soutient massivement les thèses du ministre de l’Intérieur. La « bourde » n’en était pas une : il faut y voir le produit d’une stratégie politique - audacieuse, mais mûrement réfléchie. »
Encore un journal gauchiste ?
Le monde, 28/3/7
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-888736,0.html
« L’ancien ministre de l’intérieur revient sur son travail place Beauvau et en particulier sur son utilisation du terme de racaille. « Le terme ’racaille’ n’était pas un dérapage. » »
Nicolas Sarkozy dans son dernier ouvrage :
http://www.lepoint.fr/content/france/article?id=12788
« En employant le mot « racaille », je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir été trop loin. »
Cet article est fort fort peu crédible, comme Sarkozy. On ne peut pas gagner sur tous les tableaux à la fois. S’il pensait que ces termes avaient été détournés, il n’avait qu’à le dire. Il ne l’a pas fait, au contraire. C’est comme « Sarko l’américain ». A l’époque il en était fier.
Bien désolé pour les permanents de l’UMP qui tentent vaillamment d’éviter le naufrage, mais les électeurs ont de la mémoire.