L’écologie est un vrai enjeu, comme l’éducation, la santé, la sécurité... Mais un parti politique doit prendre en compte TOUS les enjeux. Un « parti » écologiste n’a pas plus de sens que n’en aurait un « parti de l’éducation » ou un « parti de la santé ».
Les Verts, c’était le frisson de la révolution sans ses exigences. C’était un parti radical-soft qui voulait faire croire qu’on traite les problèmes les plus vastes (frisson...) avec des bons sentiments sympas.
La disparition des Verts est infiniment souhaitable, c’est un objet perturbateur au mieux, et surtout générationnel (comme Libé !). Les Verts allemands avaient eux un leader de classe (J.Fischer) et c’est sans doute pour cela qu’ils s’évanouissent volontairement, leur temps étant passé.
Le choix de Voynet - une personnalité d’ailleurs estimable - accélérera la chute, car il est une fixation sur un moment dépassé, comme si l’UMP choisissait Balladur pour 2007, et le PCF Buffet.