C’est un film, au fond, extrêmement glauque. Derrière la richesse du décor et des costumes (particulièrement impressionnant), on sent des rouages implacables qui oppressent et broient les individus. Les innombrables serviteurs du palais apparaissent déshumanisés : sans visage et interchangeables, ils ne sont là que pour faire fonctionner l’énorme machine qui les entoure. Quant aux personnages principaux, leurs efforts et leurs émotions n’aboutissent en fin de compte qu’à les faire souffrir davantage.
Contrairement à Tigre et Dragon (que j’ai personnellement trouvé atrocement décevant), La Cité Interdite ne fait pas des combats spectaculaire le centre principal d’intérêt. Il y en a et certains sont pas mal du tout, mais ils restent relativement périphériques.