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Commentaire de claude

sur Ras les fesses ! Qu'est-ce qu'elles ont, nos fesses ?


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claude (---.---.143.154) 29 août 2006 12:32

il faut de tout pour faire un monde

ainsi qu’au gré des saisons la nature change tout en restant elle-même, tout autant un mouvement de renouvellement vestimentaire contribue à réactualiser l’image individuelle qui évolue avec le temps, et cela semble agréable et nécessaire pour stimuler l’imaginaire et pallier la monotonie.

Mais perdre tout recul, accepter tout ce qui est « proposé » au point que cela en devient « imposé » au mépris de la valeur individuelle, cela pose problème.

autant le chirurgien plasticien fait un travail indispensable pour un corps qui échappe, par suite d’accident ou de maladie, à une nécesaire identité indispensable à l’humain pour se sentir membre d’un tout que constitue la société, autant le chirurgien esthéticien accomplit un travail qui mérite plus de réflexion mais heureusement ils sont pour la plupart assez conscient des limites de leurs compétences.

ce qui pose le plus problème c’est le manque d’autonomie narcissique de nombre d’individus, car la gent masculine se laisse de plus en plus gagner par ce terrorisme du marketing, qui ne connaissent plus que le paraître au détriment de l’être (encore qu’un peu plus douceur chez les homme me semble une évolution pas trop scandaleuse en soi)

il est vrai que l’emballage est émoustillant dans la mesure où il permet de fantasmer sur le cadeau que l’on va découvrir ;

soit l’emballage n’est pas très beau et l’on se détourne au risque de louper un beau cadeau, soit il correspond à la réalité intérieure de la personne mais au moins aura-t-on fait la démarche de ne pas passer à côté d’une chance possible ; c’est pourquoi s’enfuir parce qu’une angoisse de solitude aura fait tricher sur son âge ne me semble pas très humain ; au finish c’est peut être la personne évitée qui aura gagné l’opportunité de ne pas tomber sur un con qui lui aurait occasionné une souffrance supplémentaire.

soit l’emballage est une réussite mais la boîte est vide ou remplie d’un cadeau empoisonnée et l’on n’a plus qu’à se mordre les doigts de s’être laissé prendre par le beau papier et les jolis rubans.

soit encore l’emballage est succint mais la boîte contient une pépite d’or ;

voilà, tout est question de préférence et le seul et vrai problème c’est lorsque l’on attribue une valeur au cadeau en fonction de son seul emballage...et de cela les modes ne sont pas responsables.

seuls sont en cause le cadeau et son destinataire, leur vision de l’humain et leur conception de la vie.


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