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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Et les hommes, vous en êtes où ?


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Bois-Guisbert 16 juin 2007 11:00

Cet article est très amusant, par son irréalisme complètement débridé. Ces réflexions sont celles d’une intellote de gauche, féministe comme il se doit, qui enrage de constater, impuissante, que le monde est comme il est, et non comme elle voudrait qu’il soit, en vertu d’une construction intellectuelle, atterrante d’artificialité, fondée sur Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi et Cosmopolitan...

Voyez-vous, Bouli, l’humanité est divisée en deux grands groupes, les hommes et les femmes. Les hommes ne sont pas des femmes, et ils savent qu’ils ne le seront jamais, les femmes ne sont pas des hommes, et elles devraient se résigner à admettre qu’elles ne le seront jamais. Même en faisant ramoneuse, grutière ou arbitre de foot, et en s’adonnant à la boxe ou au hockey sur glace !

Dans le dessein de la nature, la femme a un rôle et ce rôle induit qu’elle a besoin de trois ans au moins, pour faire un autre humain, et assurer son alimentation. On peut s’insurger contre cette « fatalité », les féministes le font, mais ça ne modifie en rien les données de base du problème.

De cette vocation découle une répartition des rôles, dont notre inconscient est complètement imprégné depuis des centaines de milliers d’années, et on sait, à moins d’être de gauche smiley, que l’inconscient ne se modifie pas avec des théories et des raisonnements.

Des hommes et des femmes refusent, cependant, cette différenciation, ils rament contre le courant, c’est tout.

La preuve ? Il y a au moins trente ans, qu’on entend parler de ce nouvel époux et nouveau père, jeune cadre dynamique, rentrant précipitamment du boulot pour faire la lessive, langer bébé, passer l’aspirateur et réchauffer les filets de poisson « Provençales » au micro-ondes, pendant que madame fantasme au salon, en compagnie de Ridge Forrester, de Nagui ou de Julien Lepers.

Et bien, ce mari modèle ne prend pas. Il n’y a toujours qu’une petite minorité d‘hommes, pour s’y conformer, en se forçant, bien évidemment, pour être comme « elles » disent qu’il faut être, dans les magazines féminins... On ne fait que passer d’un cliché immuable à un cliché à la mode... Tout cela est extraordinairement superficiel.

Comme l’est la perception de la publicité par Bouli. Dont elle nous dit que « C’est elle qui façonne les comportements, plus qu’elle ne reflète la société. » qu’elle tente d’imposer des modèles, qu’elle renvoie une image de l’homme comme ceci et comme cela... C’est complètement hors sujet.

Les publicitaires ont pour tâche de faire vendre un produit et ils sont grassement payés pour ça. Ils vont donc associer le produit à des images qui donneront envie de l’acheter, et pour ce faire, ils se basent sur leur connaissance de la nature humaine et de la psychologie, masculine en l’occurrence.

Si l’image dont vous Bouli, prétendez affubler l’homme, mi-Gates mi-bobonne, était de nature à faire vendre davantage que celle qui est actuellement utilisée par la publicité, et bien c’est l’image de vos rêves que les publicitaires mettraient en œuvre systématiquement !

« Bizarrement, je n’ai jamais entendu une voix s’élever contre une publicité portant atteinte à l’image masculine. »

Ce n’est pas bizarre. C’est tout simplement que ce problème d’image est typiquement féminin, pour ne pas dire typiquement féministe

« On vous prend un peu pour des truffes, j’ai l’impression... »

Mais on s’en fout. Quand on sait ce qu’on vaut, on en rit. L’image qu’on renvoie d’eux (ou d’elles) ne préoccupe que ceux (ou celles) qui ont des problèmes d’identité.

P.S. - Il est inutile, Bouli, de dire qu’il est dramatique, au début du IIIe millénaire, de rencontrer des gens qui pensent encore comme moi. Ce que je pense n’a que peu à voir avec ce que j’ai écrit, je me suis contenté de parler de ce que j’observe tout autour de moi et loin à la ronde.


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