contrairement à ce que peuvent penser certains, ces expériences ont été menées au cours de la dernière élection présidentielle, dans quelques bureaux témoins.
la méthode a fait l’objet d’études statistiques dans plusieurs universités et grandes écoles, afin d’en apprécier la faisabilité et la rigueur des résultats...
c’est très intéressant de consulter les résultats de ces essais. au lieu d’y voir une manipulation politicienne...
- http://www.maire-info.com/article.asp?param=8246&PARAM2=PLUS
- http://ceco.polytechnique.fr/jugement-majoritaire.html
« »« François Bayrou, avec une mention-majoritaire d’ »Assez Bien + « , précède les deux autres » grands « candidats, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, tous les deux avec la mention-majoritaire » Assez Bien - « . Le jugement majoritaire utilise les évaluations de tous les électeurs, sur tous les candidats. Cela explique pourquoi Bayrou (troisième au premier tour avec le système actuel) dépasse tous les autres ; et aussi pourquoi Jean-Marie Le Pen est classé dernier (alors qu’il termine quatrième dans le système actuel). Ses 74,4% (= 71,7% + 2,7%) de A Rejeter dominent de loin les 25,6% de ses mentions meilleures. Un autre décalage avec le système actuel est la quatrième position de Dominique Voynet : les votants ont pu exprimer l’importance qu’ils attachent aux problèmes de l’environnement tout en attribuant des mentions plus élevées à des candidats qu’ils jugeaient plus aptes à présider la France.(...) »« » http://ceco.polytechnique.fr/GENERALITE/resultats.pdf
- http://www.unicaen.fr/crem/vote/Bulletin.pdf
- http://www.unicaen.fr/crem/vote/Questionnaire_internet.doc
- http://www.sc-eco.univ-nantes.fr/ jma2006/jma2006/jma-online/D4-lepelley.pdf
- http://www.univ-lille1.fr/ecoso/Etude_autre%20_mode%20_de%20_scrutin.pdf
« » " Conclusion
Un“bon”mode de scrutin doit être simple, doit choisir le vainqueur de Condorcet (s’il existe),
et doit limiter autant que possible les possibilités de manipulation (vote non sincère). A partir
du profil des préférences des électeurs qui ont participé à cette expérience électorale, nous avons
montré que le vote préférentiel transférable peut conduire à des résultats différents, selon la
m’ethode de dépouillement employée. Avec la méthode de Hare, fondée sur la capacité à fédérer
l’adhésion pour éliminer les candidats, le vainqueur est N. Sarkozy (opposé dans un duel final
avec S. Royal). Alors que la méthode de Coombs, basée sur le niveau de rejet, donne vainqueur F.
Bayrou (opposé à la fin du processus à N. Sarkozy). Quelle que soit la méthode de dépouillements
proposée, les modalités pratiques du scrutin restent les mêmes, et notre expérience a montre qu’elles n’ont pas constitué une barrière infranchissable pour les électeurs. Le vote préférentiel
transférable peut donc ˆêtre considérée comme un processus électoral relativement simple. Par
contre, au regard du principe de Condorcet, seule la méthode de Coombs, pour ce profil des
préférences des électeurs, a conduit à l’élection du vainqueur de Condorcet, à savoir F. Bayrou.
La méthode de Hare a, quant à elle, désigné vainqueur N. Sarkozy, qui est également le candidat
élu par le scrutin majoritaire à deux tours pour les deux bureaux concernés par l’expérience.« » "
- http://www.sc-eco.univ-nantes.fr/ jma2006/jma2006/jma-online/D4-lepelley.pdf