• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de carolus

sur Délibérer, une idée neuve


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

carolus (---.---.48.122) 6 septembre 2006 15:27

Dans la perspective de cet article passionnant, je tiens à vous rappeler qu’une démarche très novatrice car transpartisane -fondée sur un constat honnête et l’ambition de rassembler par le dialogue- a été lancée par le député Christian Blanc (président d’Energies2007) ainsi que les sénateurs JM Bockel (PS) et Alain Lambert (UMP).

Vous pouvez lire la tribune annonçant la création de leur « comité d’action pour la modernisation de la France », qui ira consulter l’ensemble des partenaires sociaux pour savoir ce qu’ils accepteraient pour remettre la France sur les rails, en cliquant ici.

Je cite, dans ce texte : "La méthode pour réformer repose sur trois fondamentaux.

D’abord, toute réforme doit s’appuyer sur une analyse lucide. Le scénario classique d’une élection présidentielle voit les candidats multiplier les promesses, avant que l’heureux élu ne commande un audit pour voir ce qu’il va être possible de tenir... Il faut inverser cette logique, les propositions des candidats doivent être basées sur un audit préalable. Pour 2007, le rapport Pébereau sur la dette publique constitue un tel audit.

Ensuite, on ne peut réformer que de façon globale et cohérente. La méthode des petits pas est vouée à l’échec car chaque petit pas se heurte à l’incompréhension - et donc aux résistances - des populations concernées. Tant et si bien que la succession de petits pas se termine par un piétinement inefficace, coûteux et démoralisant.

Enfin, il n’y a pas de réforme possible sans légitimité électorale. Seules les réformes clairement présentées pendant la campagne pourront être menées à bien.

Conséquence de ces trois fondamentaux, c’est en amont de la campagne électorale que se joue la modernisation de la France. Aussi, pour créer les conditions de la transformation sociale du pays, nous souhaitons rencontrer tous les acteurs de la définition d’un nouveau pacte social. Les différents syndicats, bien sûr, mais aussi le monde associatif et, plus largement, les corps constitués qui souhaitent jouer un rôle dans l’évolution du pays. Au terme de ces échanges, nous présenterons les grandes lignes d’un pacte social en prise avec le monde d’aujourd’hui, ainsi qu’une méthodologie pour le mettre en œuvre.

Ce « manifeste pour la modernisation » sera rendu public en janvier 2007, peu de temps avant que chacun des candidats à l’élection présidentielle ne dévoile la vision de la France qu’il propose aux Français. Né de discussions avec le mouvement social, le manifeste sera soumis à l’approbation des milliers d’élus locaux qui auront à jouer le rôle crucial de pédagogues pour que la France relève les défis qui l’attendent."


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès