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Commentaire de desperado

sur Financement de la Sécu : un peu de franchise SVP !


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desperado 16 août 2007 18:39

Cette bonne analyse a de plus le mérite de proposer une solution alternative au systême actuel. Ceci nous change des articles précédents sur la question qui consistaient uniquement en jeux de massacre des mesures gouvernementales, sans aucune proposition constructive, sans parler des lamentables et tristes pugilats entre commentateurs qui en étaient la suite.

A ce propos, ce site gagnerait sans doute beaucoup à des commentaires beaucoup plus factuels, au lieu du défouloir qu’il semble être pour certains. J’ajouterai que le fait de se considérer de gauche ne confère pas automatiquement un brevet de moralité, comme le fait de se prétendre de droite un diplôme d’intelligence (notamment économique).

Ceci étant, et pour en revenir au très bon article d’Albert Ricchi, je crois qu’il convient de relever que la solution a priori plus équitable qu’il propose relativement au financement de la sécurité sociale via l’impôt ne peut être envisagée sans un grand soir fiscal au niveau de l’IRPP, et une remise à plat de tout le systême. L’innomable fatras législatif et déclaratif qui prévaut actuellement étant, en tant que tel, une invraisemblable machine à crééer l’iniquité (et où comme toujours les simples salariés du privé sont les plus gros perdants). Quelques pistes ? Par exemple suppression de toutes les niches fiscales, et soumission à l’impôt de la totalité des avantages en nature ou non monétaires des contribuables... A partir de là on pourrait commencer à supposer que tout le monde est effectivement logé à la même enseigne, et le débat entre les contributions respectives du secteur public et privé serait de facto éteint.

L’énormité du chantier à entreprendre laisse cependant dubitatif sur sa faisabilité...

Néanmoins, et à supposer que cette éventualité de mode de financement constitue une piste envisageable, une modification en profondeur de notre rapport à la santé ne peut pas être évité. Il y a là d’énormes réflexions à entreprendre, par exemple :

- Notre triste record mondial en matière de consommations de médicaments et de visites au médecin

- Le systême de rémunération à l’acte de ceux-ci

- Les masses médicamenteuses inutilisées

- Notre rapport à l’hygiène et à la diététique

- La juxtaposition de l’hopital public et des cliniques

- Les appétits des laboratoires et des assurances

- Les rentes de situation des organismes syndicaux au sein des conseils d’administration et l’absence d’implication corrélative

Liste non exhaustive...

Cdt


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