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Commentaire de Universitaire 1995

sur La nouvelle idéologie négrière


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Universitaire 1995 22 août 2007 15:43

Sur Agoravox, on a censuré cet article pendant la campagne électorale :

http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=87

Nicolas Sarkozy, l’Etat et l’identité nationale (1)

Dans un discours du 9 mars prononcé à Caen, Nicolas Sarkozy a déclaré notamment : « A force de demander à la France d’expier son passé... c’est notre participation à un destin commun qui est remise en question ». Une affirmation grave, qui ne relève plus de l’union nationale, lieu commun de l’actuelle campagne présidentielle, mais de ce que l’on s’est mis à appeler l’identité nationale. Le présent article, premier d’une série, aborde la question du statut des langues dites « minoritaires » et des réticences officielles à leur égard : craindrait-on que le mot « autodétermination » puisse être un jour prononcé pour certaines parties du territoire français ?

(...)

La situation a été pire encore, dans l’histoire récente, pour les populations annexées de force par la « grande expansion coloniale » de la fin du XIX siècle. Jules Ferry n’hesita pas à brandir une théorie improvisée sur les « droits et devoirs des races supérieures » et alla jusqu’à déclarer dans son discours du 28 juillet 1885 : « Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? ». Ce qui n’empêche pas, apparemment, Nicolas Sarkozy d’estimer que : « il n’y a pas eu beaucoup de puissances coloniales dans le monde qui aient tant œuvré pour la civilisation et le développement et si peu pour l’exploitation » comme la France qu’il décrit et revendique.

Mais le colonialisme, et la première guerre mondiale qui en fut le tragique aboutissement avec à son tour des suites encore pires jusqu’en 1945, ont-ils été l’oeuvre de « la France » ? Ou s’est-il agi à l’origine de montages de quelques lobbies de financiers et de grands spéculateurs, dont des politiques ont servi les intérêts ? C’est la question que Nicolas Sarkozy refuse d’examiner. D’ailleurs, il n’y a pas eu « beaucoup de puissances coloniales » ... tout court, à une époque où le capital financier avait déjà dépassé les frontières nationales, raison de l’expression « impérialisme » employée dès 1902 par des économistes comme John Atkinson Hobson.

Le colonialisme et l’impérialisme utilisaient des façades nationales. Mais ils correspondaient en réalité, déjà au début du XX siècle, à des intérêts de grands holdings internationalisés dont les alliances de la première guerre mondiale furent le reflet...

(...)

... En 1991, le fondateur de la Commission Trilatérale David Rockefeller avait déclaré notamment : « La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée ces derniers siècles »...


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