• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de cza93

sur Les abeilles ont le bourdon !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

cza93 cza93 29 août 2007 15:19

bonjour Mr Cabanel,

voici un article paru à point nommé dans l’édition du 30/08 du Monde ... et qui vient conforter et compléter le votre ...

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-948835@51-948933,0.html

« Restent deux pistes privilégiées : les maladies, virus, parasites et autres champignons, d’un côté. La dégradation générale de l’environnement - changements climatiques, raréfaction des fleurs et surtout surdose de produit chimiques -, de l’autre. Peut-être tout cela à la fois. »On peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte« , explique M. Neumann. Pour les apiculteurs, l’abeille est une »sentinelle« , une »sonnette d’alarme« , le témoin de dérèglements invisibles à nos yeux. Une chose est certaine, au bout de toutes les pistes, c’est toujours l’homme que l’on retrouve. »

la survie de 80 % des plantes à fleurs et la production de 35 % de la nourriture des hommes dépendent de la pollinisation. Aux Etats-Unis, ce marché a été évalué à 15 milliards de dollars. Certes, ni le blé, ni le riz, ni les pommes de terre n’ont besoin d’abeilles. Mais imagine-t-on un monde sans fruits, sans légumes et sans fleurs ? Circonstance aggravante, les autres pollinisateurs ne s’en tirent pas mieux. « On a toutes les raisons de penser que quand l’abeille domestique a des soucis, c’est pire pour les espèces sauvages, car la colonie a un effet protecteur », explique Bernard Vaissière. Les spécialistes de l’abeille se sentent un peu seuls. Nous vivons dans une société « insectophobe », dit Francesco Panella. Pourtant, sans les insectes, rien ne marche. Ils sont la colonne vertébrale des écosystèmes terrestres. « Ce sont les grands oubliés du monde animal, déplore Marie-Pierre Chauzat, membre de l’équipe abeille de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Ils n’ont pas les grands yeux du panda, les belles plumes des oiseaux, la jolie fourrure des bébés phoques. »

... très bon article, très instructif, ... pour ceux qui doutent encore ...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès