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Commentaire de Cyrrus Smith

sur L'océan tue, tue encore et tue toujours des clandestins africains : que faire alors ?


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Cyrrus Smith 17 septembre 2007 12:37

On peut effectivement se dire que l’argent investi par les familles dans les payments aux passeurs serait mieux investi dans des entreprises artisanales sur place.

Pour encourager ces entreprises artisanales, il faut favoriser les circuits de crédits. Le CCFD est une des oNG qui s’occupe de ce genre de développement. D’autres organisations africains se lancent dans cette opération. La disponibilité de capital et l’instruction sont deux piliers indispensables au développement.

Les pays de l’ex-AOF sont dans l’ensemble sérieux et appliqués, parfois plus que l’ex colonisateur, mais avec peu de moyens pour une population en pleine expansion. Ils font trop d’enfants, alors qu’ils ne peuvent tous les scolariser dans de bonnes conditions, et alors que le changement climatique menace leurs ressources alimentaires.

Pour moi 3 axes d’actions pour les pays européens et en particulier la France dans les pays Africains qui lui sont liés par l’histoire et la langue.

1°) L’éducation. a) Construire des écoles.

Récement une école primaire a été rasée par une innondation au burkina fasso. En tant que citoyen français je trouverai normal que la france aide directement ce pays à la reconstruire en dur, et à en construire des milliers d’autres en ex AOF. Je trouverai normal même de payer un peu plus d’impots pour cela (et qu’il y ai moins de cadeaux au supers riches par N.S. !) Donc construire des bâtiments simples, offrir des cahiers, dévelloper une fabricatoin locale de pâte à papier d’herbes de savane, etc..

b ) stages

Nous pouvons offrir des contrats à durée déterminée en france. Un africains vient chez nous. il reçoit un stage de formation, langue et civilisation française, plus un complément de formation proféssionnelle adapté à son niveau (de l’ouvrier au cadre). Il travaille un certains nombre d’année, par exemple 1 an de formation suivi de 5 ans de travail. Sontravail est taxé pour payer la formation (+ subventions ?). Puis il reppart obligatoirement dans son pays, avec éventuellement une aide au retour pour que son pays bénéficie de son expérience. Je ne suis pas loin de penser que bientôt cela pourra aussi se faire dans l’autre sens.

L’intéret de la France est évident : maintient de la francophonie, et formation de partenaires pour le futur.

À terme c’est rentable pour les deux parties.

Un avantage important de l’instruction est qu’elle combat systèmatiquement la sur natalité.

2°) Maîtrise des nuisances.

Beaucoup d’africains fuient leur pays à cause des nuisances apportées par les entreprises européennes ou mondiales, corruption, pollution, destruction des ressources et surtout concurence impossible.

Je ne suis jamais allé en Afrique, mais on me rapporte de manière répétitive, que les paysans africains sont concurencés par des exportations à perte des produits agricoles européens ! Ils ne peuvent tenir et n’ont d’autres ressource que de quitter leur terres pour les bidonvilles ou l’immgration.

Il nous faut donc agir sur ce mécanisme de chez nous en France.

Les pays africains doivent aussi maintenir un minimum de protectionisme.

Les paysans européens doivent nourir l’Europe, et les paysans africains l’Afrique, ce qui n’interdit pas rencontres et échanges de savoir-faire.


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