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Commentaire de Antoine Christian LABEL NGONGO

sur L'opposition déjoue sur le détail


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Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 8 octobre 2007 13:02

Messmer casseur des subversifs et sa stratégie de nettoyage Le haut commissaire de la République au Cameroun, n’a pas cherché à discuter, il ne voulait pas dialoguer. Il voulait anéantir les opposants à la France, désireux d’acquérir leur indépendance. La France fera (ou laissera) assassiner Félix Moumié « le chef de l’UPC ». Pierre Messmer explique de quelle façon, lors de son arrivée au Cameroun, il a pris Moumié à contre-pied, il a proposé l’idée de l’indépendance du Cameroun francophone. Le chef de l’Union des populations du Cameroun refuse cette solution qu’il assimile à une stratégie. Messmer déclare que Félix Moumié ne recherche que le combat pour le pouvoir. Il va donc s’atteler à démolir toutes les partis qui recherchent le « chaos » au Cameroun. Pierre MESSMER dit avoir été le premier à parler d’indépendance au Cameroun, alors que les Anglais ne le souhaitaient pas. C’est alors que le Cameroun va connaître une grande période de troubles qui continuera après l’indépendance. Cette rébellion sera matée dans le sang. Elle fera d’énormes victimes. Par ailleurs, il faut souligner que le haut commissaire de la République au Cameroun a constaté que l’UPC ne tient pas à s’impliquer dans des élections. Il demande à cette partie de s’investir dans les élections comme un parti normal et non comme une entité révolutionnaire. Pour les responsables de l’Union des populations du Cameroun, il n’est pas question de suivre les idées de monsieur Messmer. Ils ne veulent pas se considérer comme des personnes ayant céder au pays colonisateur. Pierre Messmer les a donc considéré comme des ennemis de la France, il a puni tout ceux qui voulaient les soutenir. Le parti de l’UPC ne souhaitait pas rentrer dans le rang, il a donc été déclaré rebelle et interdit. La France ne souhaitait pas se faire manipuler au Cameroun par une rébellion, Pierre Messmer a autorisé l’armée française à agir vigoureusement. Les camerounais ont assisté à des crimes de tous types : exécutions, viols, tueries collectives et déportations. Il s’agissait pour le haut commissaire de la République d’anéantir les maquisards. Ces tueries ont continué après l’indépendance jusqu’à l’approche des années 70.


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