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Commentaire de L’Hérétique

sur Le keynésianisme libéral mais raté de Nicolas Sarkozy


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L'Hérétique L’Hérétique 24 octobre 2007 17:48

Zut, pas passé ma réaction ?

Je publie une seconde fois :

Décidément, chez vous, les jugements sont tout en nuance. On oppose traditionnellement l’école libérale et l’école keynésienne : j’avais pensé que l’oxymore keynésianisme libéral n’échapperait pas aux esprits fins, mais peut-être n’en faites-vous pas partie.

Il va de soi que la politique de Sarkozy n’est pas une politique keynésienne stricto sensu, mais, fondamentalement, c’est le demande qu’elle essaie de relancer. Or, jusqu’à Keynes, aucun économiste n’avait envisagé de relancer la machine économique en jouant sciemment sur la demande.

Je pense que je ne déclare pas n’importe quoi (sans être un expert en économie, j’ai une bonne culture générale, et il se trouve que j’ai justement étudié la Théorie Générale de John Maynard Keynes, et que donc, je sais de quoi je parle, merci). C’est simplement votre étroitesse d’esprit qui ne perçoit pas les intentions de mon propos. Mais j’ai le sentiment que je s’époumone dans le vide.

Bien sûr, parler de politique keynésienne est un abus de langage, mais je l’assume, en la circonstance, afin de mettre en exergue l’inanité de la politique menée.

Il n’y a en effet plus de création monétaire (en fait il y en a, mais je ne rentre pas dans le détail : un exemple => toute banque qui prête de l’argent à un particulier, crée de facto un certain montant de monnaie, même si la somme prêtée n’est gagée qu’à 10% sur une autorisation d’émission de la Banque de France) depuis la création de la BCE : Sarkozy fait justement partie de ceux qui souhaiteraient que la BCE soit tributaire des égoïsmes et des errements des états-nations en soumettant la BCE au pouvoir politique : or, quand on voit, comment il a joué de la fibre parfois anti-européenne, dans notre pays, avec cet argument, pour mieux ramasser des voix lors de l’élection présidentielle, je me défie, du coup, tout à fait de ses convictions profondes en matière d’Europe .


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