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Commentaire de vivelecentre

sur La nouvelle constitution vénézuélienne : la réinvention de l'autocratie ?


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vivelecentre 30 novembre 2007 10:28

il faut croire que l’afp doit etre une succursale de la CIA !

cela fera plaisir aux journalistes....

«  »"Venezuela : une marée humaine contre la réforme de Chavez Il y a 2 heures

CARACAS (AFP) - Une marée humaine a envahi jeudi Caracas pour clamer son opposition au président Hugo Chavez, formant l’un des plus grands rassemblements contre le régime avant le référendum de dimanche sur une réforme instaurant un Etat socialiste au Venezuela.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé, sous la surveillance de 1.300 policiers, le long de l’avenue Simon Bolivar, la principale artère de la capitale, à l’appel des étudiants qui incarnent la contestation.

De légers incidents ont entaché la manifestation qui s’est achevé en début de soirée. Un caméraman de la télévision officielle a été malmené, tandis qu’un groupe de militants pro-Chavez ont agressé des manifestants à l’entrée d’une station de métro.

Les opposants au régime accusent M. Chavez de vouloir instaurer une « dictature à la cubaine » à travers une refonte de la Constitution qui lui permet de se présenter indéfiniment à la présidentielle et de censurer la presse en cas de crise, tout en érigeant l’économie socialiste en modèle.

« Que voulons-nous ? La liberté ! », ont hurlé les manifestants, habillés en bleu, par contraste à la couleur rouge du régime, en lançant des huées au passage des hélicoptères de la police.

« Nous disons non à l’abus de pouvoir, non au totalitarisme ! », a lancé Freddy Guevara, un des leaders étudiants, depuis une immense tribune, dressée au milieu de cette avenue de quatre kilomètres, recouverte par la foule.

Le chef du parti social-démocrate Un Nuevo Tiempo (Un Nouveau Temps), Manuel Rosales, candidat malheureux de l’opposition à la présidentielle de l’an dernier, a harangué la foule : « Nous allons voter +non+ avec toute la patrie derrière nous ».

« Nous sommes venus lancer un message au monde entier pour dire que nous voulons la démocratie », crie au micro Carlos Ocariz, président du parti de centre-droit Primero Justicia (La Justice en Premier).

Un sifflet en bandoulière, Beatriz Alvarez, une standardiste de 38 ans, affirme que le Venezuela vit « un moment historique dans la lutte contre le chavisme ». « Nous ne voulons ni du communisme total, ni d’un nouveau Pinochet », dit-elle.

Leopoldo Lopez, maire d’opposition du quartier aisé de Chacao à Caracas, a souligné que l’asbtention pouvait être fatale au « non ». Si le « oui » l’emporte, le « Venezuela se réveillera sous un régime socialiste autoritaire avec le pouvoir concentré dans les mains d’un seul homme », a-t-il déclaré.

Le dernier sondage, publié par l’institut privé Hinterlaces, prédit un scrutin extrêmement serré avec une très légère avance pour le « non », suscitant la crainte de violences.

De nombreux incidents avec les forces de l’ordre ont éclaté lors des dernières manifestations étudiantes, faisant plusieurs blessés depuis le début de la campagne.

Bête noire des Etats-Unis dans la région, M. Chavez a fait monter la pression d’un cran, en accusant l’opposition d’avoir mis au point un plan avec l’« empire américain » pour le « neutraliser ».

« Nous devons être en état d’alerte car l’ennemi ne se repose jamais », a affirmé le chef de l’Etat, victime d’un putsch avorté en 2002, avant de dénoncer un énième complot de la CIA pour l’assassiner.

C’est la première fois que cet ancien officier putschiste de 53 ans, élu confortablement depuis neuf ans à la tête de ce puissant pays pétrolier, se retrouve sous la menace d’un revers électoral.«  »"

et pour l’equilibre ( amoins que ce soient des agents doubles...) :

«  »N O T R E A M E R I Q U E La Havane. 27 Novembre 2007

Les partisans du Oui serrent les rangs pour que la réforme soit approuvée au Venezuela

CARACAS, le 27 novembre.- Les partisans du Oui au projet de réforme constitutionnelle au Venezuela serrent aujourd’hui leurs rangs dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, avec en point de mire le référendum prévu pour le 2 décembre.

Des membres d’organisations favorables à la réforme de la constitution multiplient les actions dans différents points du territoire national, afin de faire connaître à la population le contenu de la réforme.

En outre, des parlementaires, des leaders politiques et des chefs d’entreprise qui appuient la proposition du président Hugo Chavez se sont joints au travail de diffusion de documents expliquant les modifications de 69 articles et 15 dispositions transitoires de la constitution.

Selon les autorités électorales, le résultat du référendum exprimera la volonté du peuple, en réponse à l’opposition qui veut utiliser l’accusation de fraude pour décrédibiliser le scrutin.

Dans ce contexte, les autorités ont de nouveau mis en garde contre les tentatives des groupes d’opposition de créer un climat de violence pour déstabiliser le pays.

Dans les Etats de Carabobo et Aragua, des opposants à la réforme ont tenté de bloquer des routes et ont également provoqué la mort d’un ouvrier de l’entreprise PETROCASA.

L’intervention des forces de l’ordre a permis de rétablir le calme après l’arrestation de 80 personnes, parmi lesquelles les auteurs présumés de l’agression.

Dans cette conjoncture tendue, Chavez a lancé un appel à la sérénité et à ne pas se laisser provoquer, et également d’être vigilant face à n’importe quel indice de plan violent contre le pays.

A ce sujet, il a rappelé qu’à l’heure actuelle « Le Venezuela n’était pas un pays inflammable », dans un message destiné à ceux qui misent sur la déstabilisation.«  »"


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