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Commentaire de Paul Villach

sur Paul Barril, l'homme à la baraka à qui il est arrivé de « charger la mule »


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Paul Villach Paul Villach 1er janvier 2008 12:51

Cher Marsu,

Absent pendant quelques jours, je te réponds seulement aujourd’hui.

J’ai suivi depuis l’origine ces deux affaires (celle des Irlandais de Vincennes et celles des écoutes téléphoniques) : elles m’offraient sur le plan d’une théorie de l’information d’excellents exemples de leurres.

Mais j’ai lu aussi « L’honneur d’un gendarme » du Lieutenant colonel BEAU, livre qui s’arrêtait à 1989 (Édition Sand, épuisé, je crois - J’espère que les développements judiciaires récents sur les écoutes téléphoniques en mars 2007, vont pousser l’auteur à donner sa version en ajoutant à son premier ouvrage un tome II).

Or, il est difficile après cette lecture de ne pas être admiratif pour ce qu’a été capable de faire (et de souffrir) le commandant BEAU. Lui qui n’est pour rien dans le montage de Vincennes, est le seul à avoir été sanctionné pour des faits certes répréhensibles (il le reconnaît ; il a caché des fautes de procédure et demandé à ses subordonnés d’en faire autant.), mais mineurs au regard du montage qu’il ignorait. Une leçon à tirer est donc que le respect de la procédure est protecteur des libertés !

Mais que les instigateurs et opérateurs du coup soient passés à travers les mailles de la justice, c’est ce qui fait l’originalité de ces affaires : elles laissent des taches d’infamie sur l’Histoire d’une présidence. En tout cas, face à cette machine inhumaine de la raison d’État mise comme souvent au service d’intérêts très personnels, le visage du Commandant Beau en ressort grandi par la dignité de son action. Paul Villach


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