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Commentaire de dom

sur La facilité nous tue


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dom (---.---.103.129) 6 janvier 2008 13:56

magnifique ce texte d’Alain

rester en osmose avec les foces bénéfiques quand les fantômes noirs du désespoir nous attaquent de toutes parts allant jusqu’à semer leur poison dans notre imagination.

Prier intensément dans le savoir que rien ne nous appartient et que dès lors nous n’avons rien à maîtriser est peut-être la maîtrise la plus difficile pour l’aom tel qu’on s’est enseigné à l’être jusqu’ici, car celà équivaut à se dresser contre tous les mensonges de la pensée mécanique, enregistrée... donc contre nombre d’idées préconçues ou des croyances devenues obsolètes si on ne se donne pas la peine de les réanimer sous le jour de la conscience d’aujourd’hui, la nôtre.

Renouer avec le flot intérieur... celui du coeur qui est comme une vanne et un fleuve à la fois dont nous ne pouvons maîtriser les courants, ni la teneur mais recevoir, transcender, transfomer ... voilà la puissance de l’aom... celle de pouvoir transmuter les données... et c’est ce que le système consumériste utilise à l’envi tout en se gardant de l’enseigner : faire croire àl’être que ses pensées morbides lui appartiennent, ainsi que ses belles pensées alors que l’une et l’autre découlent de courants d’énergie auxquels on s’expose ou qui simplement « passent » parce que tout ce qui se passe sur terre nous touche d’une manière ou d’une autre.

Le système invariablement nous expose à la croyance que la vie se situe en-dehors de nous-mêmes et l’esclavage est maintenu par la croyance que nous pourrions être remplacés comme des boulons dans une machine... « nul n’est irremplaçable » ... voilà peut-être bien le mensonge le plus hideux suscité par la pensée de masse et qui nous inflige à tous une sombre peur du néant... non un néant post-mortem mais un néant de vie, un néant existentiel, aux yeux de la machine nous n’existons pas à moins d’apparaître dans les colonnes des médias, seulement à l’état de numéros... quantifiables, kilométriques, calorifiques, réduits à l’expression mécanique des aptitudes de nos corps et le pire : la soustraction pure et simple de notre esprit propre qui ne peut découvrir son potentiel créateur qu’en s’affranchissant des loghorées ruminantes de la machine de guerre usant et abusant de stéréotypes sclérosants et maladifs parce qu’issus de la terreur de l’autre et de sa sempiternelle obsession de nous « caser » chacun dans un stéréotype rassurant.

Tout ce dont nous ne pouvons rien faire... que l’évidence de soigner notre propre paranoïa.

C’est plus facile quand on sait qu’elle est dans l’air, cette paranoia et qu’elle ne nous appartient pas, qu’elle nous traverse comme l’air que nous respirons par contre, car ainsi nous pouvons agir sur elle, la transcender, la remettre aur un rail amoureux ou n’importe quel courant qui soit autre que celui du jugement séparateur car celui-ci l’amplifierait. Retrouver les gammes harmoniques du vivant pour composer notre part de la symphonie universelle.

Bonne chance à vous tous.


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