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Commentaire de Dominique

sur Pourquoi une journée « hôpital mort » le 24 janvier prochain ?


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Dominique 12 janvier 2008 18:18

Plus qu’à une simple réforme hospitalière ... ne faudrait-il pas s’atteler à une Révolution.

Celle que j’imaginerais part de quelques constats simples (que certains trouveront peut être simplistes ... mais bons !) :

Le service public hospitalier qui contribue largement à la formation des médecins, qui investit dans la recherche médicale, qui accueille tous les malades qui se pésentent et les soigne en fonction de leur état de santé et non de leur état de fortune, que leur pathologie soit bien côtée ou non en termes de "T2A", ne devrait il pas être géré comme un service déconcentré de l’Etat ? et non comme aujourd’hui comme un établissement public territorial (... à caractère industriel et commercial ? ).

N’y aurait il pas des économies d’échelle à obtenir en rattachant les hôpitaux locaux et généraux aux Centres Hospitalo-Universitaires, en ménageant ainsi la nécessaire proximité de la population lorsqu’elle se justifie dans l’intérêt du patient - mais les séjours en services spécialisés sont de plus en plus courts - et les possibilités de recours aux thérapeutiques les plus pointues pour tous ?

Le patrimoine hospitalier ne devrait-il pas être "nationalisé" afin que ses coûts en investissement comme en maintenance soint supportés par l’impôt et non par les cotisations sociales.

Ne faudrait il pas revoir radicalement la structure du personnel hospitalier non médical, afin qu’elle ressemble moins à celle d’une "armée mexicaine" où les "improductifs" que ce soit en encadrement supérieur, mais encore plus en encadrement intermédiaire prennent indûment le pas sur les "productifs" que sont les personnels soignants. A ce propos ne faudrait-il pas plus valoriser les professionnels soignants en reconnaissant mieux qu’aujourd’hui leurs compétences et leur implicaton. Quid par exemple des infirmières cliniciennes, des infirmières expertes ou encore des infirmières éducatrices ? Face à elles, en rangs serrés, les "cadres de santé", défendent, pour une grande part, leur petits privilèges tout en rejetant leur passé de soignants.

Par ailleurs et sur les fonctions logistiques, ne pourrait on pas valoriser les métiers à haute technicité, du personnel ouvrier par exemple, plutôt que de confier l’exploitation des locaux à des sociétés privées bien normalement à but lucratif ?

Voici quelques réflexions que je livre au débat, elles sont loin d’être abouties dans mon esprit mais je pense vraiment qu’elles ouvrent des pistes prometteuses.


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