• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Alain Bondu

sur Les enjeux de la langue : Francophonie et Intelligence Economique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Quousque Tandem Alain Bondu 23 janvier 2008 23:48

Egalement d’accord avec les commentaires d’Arminius et de Céphale, avec quelques précisions :

-L’anglais est ausi incontournable dans les domaines scientifique et politique. Il y en a sans doute d’autres .

- Mais cette situation a des effets pervers qu’il faut garder présents à l’esprit au cas où.. : "Il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où il va" dit un proverbe, arabe je crois.

- Céphale, vous dites "Autrefois, les fils de bourgeois faisaient allemand première langue et anglais seconde langue. Premier avantage : l’allemand est une langue structurée, qui forme l’esprit..." Vous auriez dû dire naguère, car cette situation est récente. Pendant des siècles et jusqu’à sa suppression en 6ème, dans les années 70 il me semble, c’est le latin qui a joué ce rôle. Et quand on voit comment fonctionnait "l’ascenseur social" à l’époque (non pas bien , mais moins mal qu’aujourd’hui), on se demande d’ailleurs si ce fichu latin est aussi antidémocratique qu’on l’a pensé alors... Mais ceci n’est ni simple ni évident, et justifierait un autre débat.

- Pour le reste, le co-auteur de l’article que je suis est entièrement d’accord avec vous. L’allemand, qui n’est pas si difficile que cela, qui structure nettement mieux l’esprit, qui est très largement parlé en Europeet qui est une excellente préparation à l’anglais, est un excellent candidat à la fonction de première langue. Ce serait un premier pas remarquable vers un vrai plurilinguisme.

J’ajouterais d’ailleurs deux avantages à ceux que vous avez énumérés :

- C’est aussi un très bon marchepied vers d’autres langes nordiques : le flamand à coup sûr, et je suppose les langues scandinaves aussi

- En apprenant très jeune l’allemand nous nous construisons deux langues de référence , un latine (la nôtre) et une nordique. C’est une bien meilleure base de départ que de commencer par deux langues latines, trop proches l’une de l’autre. Et l’anglais, trop irrégulier, trop déstructuré et trop instable remplit ce rôle nettement moins bien que l’allemand.

En un mot comme en cent, je me suis régalé à lire vos contributions.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès