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Commentaire de Patrick Adam

sur Le Sénégal n'aime pas les charters espagnols


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Patrick Adam Patrick Adam 20 septembre 2006 15:25

@ Alex Santos

Vous avouerez qu’il y avait de quoi s’énerver un peu en lisant votre allusion surtout en ce qui concerne le terme « génétique » que vousavez utilisé que de ma vie je n’ai jamais utilisé. C’est peut-être dans cet emportement que vous pourrez sentir toute ma latinité.

Qu’elles ont été mes « allusions » dans cet article. Rien, un simple parcours dans une réalité que je côtoie régulièrement. J’y suis on ne peut plus clair. Je puis vous garantir que ce que je vois dans tous les souks marocains, et plus particulièrement dans les enclaves espagnoles dont j’ai parlé, montre de la façon la plus cruelle qui soit que l’Espagne est (froidement) en train de ruiner l’économie marocaine avec l’argent de l’Europe, ni plus ni moins. Et ce dans trois domaines : l’agriculture, la pêche (le Maroc a été mis à genoux pour signer un nouvel accord avec l’Europe à ce sujet) et le transport. Pour ce qui est du bâtiment, je rappelais des pratiques intestines.

Je ne généralise rien. Je constate, c’est tout. Les Canaries sont un véritable porte-avion de guerre économique (en fait une flotte) ancré à 80 km des côtes africaines. Savez-vous qu’ils achètent des cargos de sable (pour une bouchée de pain) à des mafieux locaux et à des militaires qui raclent les quelques dunes qu’on trouve du côté de Laâyoune ? Et je pourrai multiplier les exemples.

Mon but a été de donner une image moins déformée que celle que l’on nous sert habituellement sur le « miracle » espagnol et de montrer du doigt l’erreur que Zapatero vient de commettre en régularisant 800 000 clandestins. Je vous signale au passage que les dernières déclarations de membres du gouvernement espagnol montrent bien qu’il s’en mord déjà les doigts.

Je vis depuis plusieurs années dans l’ancien Sahara espagnol. Et je connais également le Rif, deux zones administrées par l’Espagne au temps du protectorat franco-espagnol imposé au maroc en 1912. J’aurais peut-être un jour l’occasion de vous parler de la façon dont les Marocains parlent de la différence de traitement qu’ils ont goûté à l’occasion.

Alors, vous pensez peut-être que je ne fais pas dans la dentelle. Pourquoi pas ? J’aime assez être provocateur, mais quand je le suis j’essaie toujouurs de me munir de munitions sonnantes et trébuchantes et non « d’allusions » avant d’entrer dans l’arène. Olé !!!!!!

Bien à vous. Patrick Adam


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