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Commentaire de Serge

sur La cacophonie socialiste pour les nuls


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Serge 21 février 2008 18:12

Je touve cet article convulsif. Il m’évoque la frilosité d’une vieille marquise pucelle qui apercevrait pour la première fois un pénis, chose dont elle avait toujours entendu parler mais qu’elle ne connaissait pas ... Croire que dans un monde estampillé « social libéral », l’homme va perdre ses repères, que le monde marchand lui-même ne s’auto réforme pas, me semble un poncif éculé, très vendeur mais puéril.

Le mouvement est déjà engagé avec les entreprises américaines qui comprennent que le bien être de leurs employés les concerne aussi. Or ce n’est pas juste pour augmenter les profits. C’est le germe qui a été planté par les années de lutte, voilà pourquoi cela n’a pas été vain, pourquoi il n’est pas vain de poursuivre le combat en acceptant les erreurs dues à un excès de vanité dans le dogme.

Dans le même ordre d’idée, la délocalisation des entreprises d’électronique américaines au Japon, ce qui au départ n’a pas plu aux salariés américains, a peu à peu enrichi toute l’Asie (le Japon délocalisant à son tour vers Chine Thaïlande Corée) et créé de nouvelles compétences.

Le partage se fait, mais les sociétés terriennes sont à des stades différents, c’est pourquoi il est rude de conserver nos acquis. Les différences tendent à s’aplanir et s’aplaniront plus rapidement par le marché libre que pas un monde étatique et frileux, ça c’est certain.

Du reste le marché préexiste réellement en tant qu’entité, d’autant plus avec la technologie, car si demain 500 personnes cassent en même temps leur chauffe eau, ont besoin de le remplacer, c’est du hasard.

Aucun état, aucun statisticien n’a trouvé la formule magique pour le prévoir. Hari Seldon* n’existe pas. Donc laisser le marché libre est nécessaire et soyons adultes : on ne peut protéger les hommes de tous les aléas de la vie, on peut tendre à les protéger le plus possible, comme une asymptote, pas plus.

* Isaac Asimov : Fondation.


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