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Commentaire de Dafrey

sur Le libéralisme : contre ou contre ?


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Dafrey (---.---.119.77) 22 septembre 2006 11:04

Oh, le joli flot de commentaires anti-libéraux ! Bien téléguidé depuis les caves du monde associatif de gôche, dont les militants anti-libéraux sont assez chanceux pour vivre dans une société capitaliste et suffisamment libérale pour les nourrir et les chauffer sans peine. Alors on se rebelle en bougeant les bras pour s’occuper...

Le Libéralisme, c’est avant tout le respect farouche de la notion de liberté individuelle, là où les idéologies collectivistes si chères à nos amis gauchistes prônent le totalitarisme « pour le bien du peuple ». Quel que soit le nom qu’on donne à un système ou une société, la première question à se poser est donc « Quid de la liberté individuelle ? » Ou est le curseur ?

Pour le gens de gauche, le curseur n’est pas très loin : dans leurs rêves, une poignée de leaders « éclairés » se prétendent représenter « le peuple » et décide, pour le bien de ce dernier, qu’il ne veut voir qu’une tête. La contrainte est forte (au hasard l’interdiction de travailler le dimanche, cotisation sociale généralisée obligatoire, taxation des bénéfices, taxation des flux financiers, interdiction d’embaucher et/ou de licencier comme nécessaire, etc...).

Les idées de gauches sont par nature totalitaires et par nature criminogènes puisque entièrement basées sur la contrainte du plus grand nombre. A l’inverse, le libéralisme (et on ne parle ici que de libéralisme économique, tant cet article est étroit et le terme est dévoyé en France) est basé sur la liberté d’association et sur le contrat librement négocié. Tant que toutes les parties sont d’accord, c’est que l’accord est bon pour tout le monde. Une entreprise n’est qu’un faisceau de contrats signés entre personnes consentantes (et oui, les salariés peuvent mettre les patrons en concurrence ! Et les syndicats, lorsqu’ils ne sont pas d’abord politiques et marxisés, sont une structure utile)

Plus simplement encore, une société gauchiste part d’une idée préconçue de ce que doit être « la société idéale » et force la population à y adhérer malgré elle, et généralement par la violence (des goulags aux blocages anti-CPE des facs, routes et gares, le principe est le même : "on fait ça pour votre bien, peuple idiot). A l’inverse une société libérale part de la notion de liberté individuelle pour forger une société basée sur ce que les hommes en font... librement ! Elle ne « fixe » que quelques garanties, essentiellement liées à la sécurité et au respect - par la force s’il le faut - de cette fameuse liberté individuelle.

Bref, nos amis gauchistes font, par mode, par inconscience ou par dessein, l’apologie du totalitarisme, qu’ils appellent de tous leurs voeux. Le libéralisme est donc leur grand ennemi, et il n’est pas étonnant de lire des articles aussi agressifs vis-à-vis du libéralisme. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas pour défende le pauvre (qui ne leur sert que tant qu’il reste pauvre !), la veuve ou l’orphelin que les gens de gauche combattent le libéralisme : c’est uniquement - et très égoïstement - parce qu’il est fondamentalement opposé à la vision totalitaire qu’ils couvent. Ce type d’article et surtout le flot de commentaires qu’il suscite entre parfaitement dans ce contexte...

On a donné plus haut quelques références d’ouvrages à consulter. Je ne saurai que trop les lecteurs égarés sur Agoravox qui n’auraient pas encore compris que ce site est un haut lieu de la propagande gauchiste d’aller, avant de se faire une opinion, feuilleter quelques bouquins sur le libéralisme. Et pour faire bonne mesure, quelques autres sur le vrai visage de la gauche (« Historiquement Correct », de Jean Sevilla, la plupart des bouquins de Jean-François Revel, mais surtout « La tentation Totalitaire », etc...).


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