• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de poetiste

sur La vaccination contre l'hépatite B : une affaire de racaille ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

poetiste poetiste 14 mars 2008 10:18

 

Goût de l’argent ou goût des autres ?

L’épidémiologie est une science qui intéresse particulièrement les laboratoires pharmaceutiques et les médecins. Seulement voilà, les médecins n’ont plus bien le temps de s’en préoccuper alors que les labos ne peuvent négliger cette science qui est de leur intérêt. Du coup, on a un son de cloches qui vient principalement de leur côté, du côté des grosses affaires où le profit a priorité sur toute autre considération. En ce qui concerne le vaccin contre l’hépatite B, les effets dits « secondaires » ont quand même été bien définis : sclérose en plaques, hépatite auto-immune, herpès, au cours d’un congrès de médecine à Monaco. Si la relation de cause à effet est difficilement démontrable et sujette à diverses interprétations, on peut toujours se demander, comme dans une affaire policière : cherche à qui la manœuvre profite. Le principe de précaution est à considérer aussi avec des personnes assujetties à la vaccination, en partenariat avec elles. Si un consommateur achète un yaourt, il sait à peu près ce qu’il y a « dedans ». Mais si on lui inocule directement dans les veines un produit sophistiqué, génétique, sait-il ce qu’il y a « dedans » ? Dans 99 pour cent des cas, on peut répondre : non. Pour la grande majorité, la médecine est déjà une science ésotérique mais quant à savoir ce qui se trame dans les grands labos, c’est le flou absolu du secret professionnel. Autrement dit, le vacciné n’a pas voix au chapitre pour cause d’information unilatérale qui doit être admise sans preuve comme une religion. On « fait confiance » à une science qui ne serait pas soumise aux intérêts des lobbies pharmaceutiques ; question naïveté, il est difficile de faire mieux dans le contexte actuel des marchés concurrentiels de la mondialisation. Il est quand même paradoxal de considérer que la santé est notre bien le plus cher et de voir à quel point on délègue sa gestion à d’autres. Quand un profit se fait sur des dysfonctionnements, on est en droit de se demander si les profiteurs n’ont pas intérêt à entretenir ces dysfonctionnements pour assurer la pérennité de leurs gains. La vaccination est un sujet social qui doit être discuté largement entre tous. Le non partage des biens n’entraine pas non plus le partage du savoir. On a encore des progrès à faire pour le démocratiser. En attendant, je me pique de n’être pas vacciné. Bonne santé à tous !

A.C


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès