Intéressante cette très longue analyse, mais pas sûr que nous soyons au même stade de l’analyse préalable à la construction de notre futur grand projet de société quand je lis ce passage :
"Conjurer les inégalités en créant de la croissance. La mondialisation, qui n’est pas en nature un mal, est, sans aucun doute capable de créer des richesses, mais incapable de les répartir.Elle est sans aucun doute capable d’aller brutalement chercher de la valeur, mais est incapable d’en identifier le sens. Il faut donc accompagner la mondialisation, l’éduquer, l’humaniser et convertir ainsi l’économie spéculative en une économie durable, tournée vers le savoir, l’écologie et l’innovation, une économie de l’intelligence portée par des PME dont on aurait rendu l’environnement fiscal et juridique plus respirable. Nos PME doivent être notre principal vecteur de développement stratégique."
La mondialisation, et c’est d’une logique implacable, nécessitera soit une paupérisation progressive et douloureuse de notre société avec l’obligation d’arriver à rendre écologiquement raisonnable les pays pollueurs, soit un renouveau complet de notre modèle de société qui pourrait être paradoxalement plutôt un retour à un modèle passé d’échanges de proximité. La première hypothèse me semble insoutenable et complètement utopique, donc suicidaire compte tenu du peu de temps qu’il nous reste pour réagir.