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Commentaire de Dimetrodon

sur Changer, tout simplement


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Dimetrodon Dimetrodon 18 mai 2008 15:43

à Abolab, l’auteur

Sur 27 réactions comptabilisées ci-dessus (non comprise celle-ci ni les prochaines) seules 14 viennent des lecteurs, 13 étant de vous…

Oui, même si, à juste raison, JK refusait d’être considéré comme un Maître Spirituel, la spiritualité (la vraie, évidemment, donc surtout pas celle des religions, sectes et autres mythes-délires de l’humanité) ne fait guère recette, ni ici sur AgoraVox ni dans le monde réel.

Oui, JK a donné les moyens à l’homme de se liébérer : de l’égoïsme, de la haine, du mental. Et pourtant, où en sommes-nous aujourd’hui ?

Son successeur, AK, pose les mêmes constats… L’homme est-il incorrigible ? La libération est-elle réservée à une minorité ?

Ceci dit, j’ai une remarque à faire. JK, dans son vocabulaire personnel désignait le noyau dur de l’obstacle intérieur sous le vocable de "spirit" que les traducteurs français de l’œuvre de JK traduisent bien maldroitement par "esprit". C’est une erreur. Le "spirit" de JK n’est autre que ce qu’en français nous désignons par mental ou ego.

Encore une remarque ; vous dites ceci, je cite : « Très critique à l’égard des religions organisées et des gourus, Krishnamurti a porté de manière radicale un questionnement sur l’autorité psychologique ; et conscient d’en être devenu une aussi par l’énergie déployée en tant qu’orateur, il mettait en garde ses auditeurs contre la tentation de faire de l’image « Krishnamurti » une nouvelle autorité (i.e. un nouveau fétiche, une nouvelle figure de dévotion ou d’admiration).

N’est-ce pas exactement ce que vous faites en écrivant SUR JK, A PROPOS DE JK, admiratif a posteriori ?

Pourquoi ne pas être vous-même et rendre compte de votre propre vécu, au lieu de ne faire qu’une N-ième hagiographie dont on devrait tout oublier, précisément pour mettre en pratique son Enseignement et ne pas être esclave de la mémoire.

Si du côté de mon ego, j’éprouve un certain plaisir à lire sur JK, du côté de mon âme profonde, ça me désole de voir la mise en pratique CONTRAIRE de ce qu’il nous a enseigné.

Car lorsque vous parlez de JK, au fond, vous ne faites que remuer du souvenir et vous perdez le contact avec le réel qui est l’instant présent.


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