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Commentaire de Christophe

sur Emploi et économie : quelle est l'alternative du Parti socialiste ?


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Christophe (---.---.55.122) 8 février 2006 11:38

Pour ce qui concerne la France, il est clair que le système de formation, fortement lié à la recherche est plutôt très mal adapté aux contraintes d’adaptabilité inhérentes aux évolutions techniques et technologiques actuelles ; surtout à la vitesse de ces évolutions.

Que nous ayons un système éducatif tel qu’il existe est une chose, mais quelles perspectives pour les 40 à 45 années de travail qui vont suivre ? Il existe un système de formation continue, mais uniquement si un salarié décide de réaliser des efforts tant il est conscient de la nécessité de la formation tout au long du cycle professionnel. Pour ceux ont vécu ce type d’adaptation, il faut reconnaître que ce principe n’est pas ancré dans la culture française et que cela nécessite d’avoir acquis, au préalable, les bases nécessaires à l’adaptation ; ce qui est loin d’être un acquis pour tous par la formation initiale.

Concernant la mondialisation, il est vrai qu’elle est incontestable. Cependant, il existe une problématique majeure actuellement qui à mon sens pose problème. Cette mondialisation est réalisée pour les besoins commerciaux dont les règles sont régis par l’OMC. Cette dernière souhaite obtenir, in fine, un grand marché mondial libre et non faussé ; ce qui en soit est antinomique avec le principe d’autodétermination des peuples.

Tout peuple de la planète, dans son environnement, dans sa société, dans ses frontières étatiques a le droit de donner des priorités sociales, écologiques, ... et donc des contraintes fiscales afférentes. Ces choix démocratiques posent donc la problématique du respect d’un marché non faussé par des mesures qui seront considérées, à juste titre, comme du protectionnisme social, écologique, ...

La mondialisation, en elle même, ne pose de problème majeur. C’est bien l’intention qui pousse vers la mondialisation qui en pose un. Opter pour une concurrence libre et non faussée pose le postula que les choix sociaux, écologiques, ... échappent à la volonté démocratique des peuples d’une nation qui ne pourra, à productivité égale, faire son propre choix car la concurrence l’obligera à calquer son modèle de société à celui des autres nations de productivité identique, un nivellement par le bas est le seul possible.

Il est évident, par cette approche, que pour deux nations ayant une productivité égale, le plus performant sera celui qui aura les inspirations sociale, écologiques, ... les moins contraignantes. A force d’ajustement, que restera-t-il des choix démocratiques ?


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