• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de E-fred

sur Sommes-nous entrés dans une période d'insécurité nucléaire ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

E-fred E-fred 26 juillet 2008 21:14

à krolik

"Notez bien que je ne vois pas comment débattre d’un tel sujet si l’on n’a pas un minimum de connaissance et d’expérience personnelle.
Mais ce n’est pas parce que l’on a rien à dire qu’il faut se taire. Je suis bien d’accord.
Amicalement @+ "
 

Ben merci amicalement aussi, même si je n’ai rien à dire selon vous...ben je ne me tais pas quand même. Et oui, j’ose tout , c’est à ça qu’on me reconnaît...

dans le doc pdf ( 1996, un peu poussièreux le pdf, mais bon, je vais pas la jouer tatillon, surtout que je n’y connais rien au nucléaire, on ne m’en a pas parlé à l’école....) en lien, j’ai cherché "la dose" max par jour autorisée :
"100 mSv sur cinq année consécutives" doc plus facile à lire : http://www-fusion-magnetique.cea.fr/en_savoir_plus/unites/unites.htm


. La limite de dose actuelle pour les populations, de 1 mSv par an, pourrait alors être portée à 10 mSv par an, voire plus. Des doses individuelles pourraient être mesurées à n’importe quel niveau que ce soit, mais on exigerait des autorités de radioprotection qu’elles n’interviennent que si des doses individuelles supérieures au seuil soient impliquées. L’adoption d’un seuil pratique serait un pas important pris pour traiter l’irradiation de façon rationnelle, pour regagner la confiance de l’opinion publique à l’égard de la radioactivité et de l’irradiation, et comme une bénédiction pour l’humanité.

ZBIGNIEW JAWOROWSKI

Tiré de ce doc, (copier et coller avant de lire) : http://www.ecolo.org/documents/documents_in_french/fr.radiations&ethiqueZBIG.doc



Doc sur la radiphobie : http://pseudo-sciences.org/spip.php?article62

Extrait : Pour caractériser les doses reçues, pour distinguer le danger réel du fantasme provoqué, seul reste la mesure physique et il faut bien avouer que là non plus, la situation n’est pas simple. Activité, dose, débit, sont des notions inaccessibles au profane. Quant aux unités de mesure, qui pourrait s’y retrouver aisément entre les rads, les becquerels, les grays, les rems et les curies ? On en vient même souvent à penser que les auteurs de certains articles prennent un plaisir sadique à mélanger allègrement les unités anciennes et nouvelles, dans le seul but de brouiller les pistes. Laissons ces unités aux physiciens ! En fait, à l’heure actuelle, en matière d’irradiation, de protection et de sécurité, une seule unité compte vraiment pour le public : le Sievert. C’est l’unité d’équivalent de dose. Elle rend compte de la valeur globale de l’irradiation. Peu importe la nature du rayonnement. Grâce à son facteur de qualité, l’équivalent de dose est significatif de l’activité biologique du rayonnement et traduit donc à peu de choses près (Pour être tout à fait exact, il faut tenir compte du débit de dose) les éventuels « dégâts » qu’on peut en attendre. Ajoutons à cela que les principaux seuils significatifs sont particulièrement simples à retenir :

· Au dessus de 1 Sv, on est pratiquement sûr de voir se manifester des conséquences biologiques, d’autant plus graves qu’on se rapproche de la dose létale (6 à 8 Sv)

· En dessous de 1/10 Sv (100 mSv), aucune étude n’a mis en évidence le moindre effet nocif. On peut même noter que « les survivants du bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki qui ont reçu des doses instantanées de radiation de moins de 200 mSv n’ont pas souffert d’induction significative de cancers (B.L.Cohen, Radiations Research 149, 525, (1998)). Et jusqu’à maintenant, après 50 ans d’étude, la progéniture des survivants qui ont été exposés à des doses beaucoup plus élevées et non mortelles n’a pas développé d’effets génétiques défavorables » (K. Sankaranarayanan, lecture presented at 46th session of the United Nations Scientific Committee of the Effects of Atomis Radiation, 18 June 1997 - Zbigniew Jaworowski, Radiation Risk and Ethics, Physics Today, september 1999.). Certaines études épidémiologiques donnent même à penser que l’exposition à de faible doses aurait un effet protecteur. Des publications faites sur les survivants de la bombe A font en effet apparaître un taux de leucémies plus bas et une plus grande longévité (S. Kondo, Health Effects of low level radiation, Kinki U.P., Osaka, Japan, (1993). (cité par Z. Jaworowski)). Il pourrait s’agir d’un mécanisme de réponse adaptative.

Bon, krolik, j’arrête là parceque je vous ramène trop de doc qui vont dans le sens que vous défendez....

Au cours d’un vol Paris - New-York un passager reçoit environ 50 µSv (C’est-à-dire autant que la dose moyenne reçue par la population française du fait de l’accident de Tchernobyl). Le rayonnement tellurique est dû aux radionucléides présents dans l’écorce terrestre, (Uranium 238, Thorium 232…). Elle varie donc énormément avec le lieu, de 0,15 mSv/an dans le sud de La France à 1,7 mSv/an dans le massif central. En France, elle est en moyenne d’environ 0,6 mSv/an, mais elle peut monter jusqu’à 17 mSv/an dans le Kerala en Inde. Ces doses sont à comparer à celles reçues par la population lors du passage du fameux nuage de Tchernobyl. En France, la dose moyenne reçue à cette occasion a été dans tous les cas inférieure à 0,15 mSv et elle n’a pas dépassé 1 mSv dans l’Europe de l’Ouest. Est-ce à dire que ce fameux nuage n’a eu aucune conséquence ? Hélas, non ! On estime en effet qu’entre 80 000 et 100 000 avortements inutiles ont été pratiqués en Europe de l’ouest par des médecins affolés ou incompétents (on ne propose en effet un avortement thérapeutique que si l’irradiation dépasse 200 mSv).

Je n’y connaissait pas grand chose avant. Je n’en connais pas vraiment plus maintenant, mais j’ai réussi à me faire une autre opinion, et rechercher des docs, je trouve ça génial.

Merci Avox et la Mouette ( si tu vois des flamands roses sur le sable noir, tu peux aller te poser à côté d’eux )...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès