@ Bruxman
Merci beaucoup pour vos longues réponses, ici et plus haut. Je crains fort que nous ne puissions achever ce débat qui va loin. Juste quelques réponses très ponctuelles ici, mais j’espère une autre occasion.
Sur le plan militaire, les USA risquent de s’appercevoir à leurs dépends qu’ils ne sont plus maitres du monde. Il n’est pas question d’enterrer les USA mais ils vont connaitre une phase très difficile en raison de conneries réalisées par leur secteur financier. Leur empire militaire pourrait ne pas s’en remettre.
Bien sûr, mais ça restera de loin la première force militaire.
Souvenez vous aussi que ces 200 millions se sont fait en moins de 20 ans et que la tendence est à l’accélération. Si cela continue comme cela, les tensions devraient s’apaiser rapidement.
Ou s’exacerber !
Vous savez, par hasard, combien il y a d’inspecteurs du travail en tout en France ? Dites un chiffre que je rigole.
Trop.
Je rigole quand même.
si vous prenez les salaires depuis le début des années 90 (départ de la mondialisation) ceux ci ont fortement augmentés. Et ces derniéres années, ils ont tout au plus stagnés en prenant l’inflation en compte. Certaines personnes ont effectivement payées plus que d’autres la mondialisation. Et d’autres y ont gagnées plus que d’autres. Mais en global, le bilan est positif. (...). Le chomage a de même baissé depuis son pic de 1993. Et le pourcentage d’emplois haut de gammes (cadres en tout genre) s’est accru. Quand à la demande, on a jamais autant consommé.
Je n’ai pas les mêmes chiffres. Effectivement, ce paragraphe résume l’ensemble de notre divergence d’opinion, et confronter nos infos résoudrait, ou au moins poserait le sujet. Vous savez comme moi qu’il est difficile d’avoir une mesure stable des emplois dans le secteur privé et des revenus salariés par quantiles. Mais ça m’intérese énormément, car je n’ai jamais vu un argumentaire chiffré montrant que le "bilan de la mondialisation est globalement positif", et je suis très curieux de voir le votre. Je vous propose d’en faire un article sous lequel nous pourrions continuer ce débat.