Article un peu alambiqué, mais intérressant. Essayons plus simple :
« l’économie est la science de l’allocation des ressources rares ». Gérer la rareté pour la faire moins sentir. Déplacer les manques vers les endroits où ils sont les moins génants.
Mais l’information n’est pas un bien rare : on peut la dupliquer et la reproduire à l’infini pour un prix ridiculement petit.
Et la production matérielle moderne est très dépendante de l’information : en pratique, c’est bien le manque d’information l’obstacle principal qui empêche les chinois de fabriquer eux-même leurs airbus, shinkansen (pas TGV, trop nul le TGV) ou clones de Toyota, d’INTEL et M$. Les biens matériels restent en partie conditionnées par un manque de ressources naturels (aliments, métaux, énergie pour les produire, etc.), mais c’est devenu une part très secondaire du système.
Appliquant le précept que « plus y’a de trous, plus y’a de gruyère », nos « économistes » de la connaissance ont décidé de créer la rareté pour pouvoir en faire un objet économique, c’est à dire gérer et faire disparaitre la rareté !
Ca semble idiot...
Pour une part, ça peut s’expliquer par la necessité de troquer de l’information contre des biens parfaitement matériel, qui restent rares. Mais cette explication n’est pas forcément recevable, vu la part de plus en plus petite que représente les biens matériels dans le système.
Vous avez dit « post-économique » ? Très bien trouvé, en effet ...