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Commentaire de olivier cabanel

sur Au chaud sur la terre de glace


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olivier cabanel olivier cabanel 4 septembre 2008 10:09
votre bonne vieille centrale de Fessenheim !
vous plaisantez j’imagine,
cet installation désuette fuit de tous les cotes, et devrait etre fermée depuis longtemps.

avez vous suivi l’actualité nucléaire de cet été en Europe,
les accidents se sont accumulés.
la preuve ci dessous.


Le 24 aout dernier, un incendie s’est déclaré dans la centrale nucléaire Vandellos II en Catalogne, au Nord est de l’Espagne.
La centrale est maintenant à l’arret.
L’ANAV (association nucléaire asco vandellos) était déjà montrée du doigt, accusée de ne pas avoir correctement informé les autorités d’une fuite survenue en novembre 2007.
« L’incident » n’avait été rendu public que 5 mois après.
Le Conseil de sûreté nucléaire à déclaré :
« Il faut mettre un terme au manque de sécurité dans les centrales nucléaires espagnoles ».
Cet incident est le trentième depuis le début de l’année.
« Nous allons faire un inventaire complet et approfondi des incidenst et des risques qui persistent. Nous serons intraitables », à conclu le CSN.
C’est maintenant au tour de la Belgique.
Elle vient d’essuyer un grave accident classé 3 sur une échelle qui en compte 7.
Cela s’est passé sur le site de l’institut des radioéléments (IRE) de Fleurus, près de Charleroi.
De nouveaux prélèvements ont révélé que la fuite d’iode radioactif qui s’est produite le week end dernier est plus importante qu’initialement estimée.
Jean Luc Borremans, bourgmestre de Fleurus a averti le 29 aout la population par des annonces faites par haut-parleurs, recommandant de ne pas consommer fruits et légumes du jardin.
On se souvient que cet été, c’est en France que l’uranium fuyait de tous les cotés au Tricastin.
Malgré les tentatives d’AREVA de tenter « d’éteindre le feu médiatique », les populations avoisinantes ne sont pas rassurées, et 140 dossiers de réclamation ont été déposés.
AREVA a donc mis la main à la poche, et a engagé 33 millions pour la rénovation du site.
 
Mais le message ne passe plus : les vignerons du coteau du tricastin ont décidé de débaptiser leur vin.
Les nappes d’eau ont été polluées, et on apprend quelques semaines après la première fuite, que celle-ci n’est pas à l’origine de la pollution.
Il s’agirait d’une pollution bien plus ancienne.
La CRIIRAD, association formée d’experts indépendants pointe du doigt un dépôt nucléaire et militaire qui est stocké sur ce site en toute illégalité depuis trente ans, recouvert d’un peu de terre, pour tenter de passer inaperçu.
Pour la CRIIRAD, il est probable que ce dépot de 760 tonnes de déchets nucléaires soit responsable de la pollution, et AREVA s’est engagé à le déplacer.
Au Tricastin, l’immobilier bat de l’aile, et les riverains tentent tant bien que mal de vendre leur maison.
Mais les prix ont chuté, et les acheteurs ne sont pas au rendez-vous.
Récemment, la Finlande, qui a acheté un EPR (réacteur de la dernière génération) commence à douter.
Greenpeace a dénoncé des malfaçons.
AREVA tentent de désamorcer la crise, mais la Finlande vient de décider de refaire expertiser les soudures.
De plus la facture a explosé passant de 3 à 4,5 milliards.

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