@ l’auteur
C’est triste comme vous démontrez l’actualité de la critique foucaldienne ...
Après vos allusions lacaniennes mal assimilées, la lecture (plus simple) de Goffman vous sera d’une grande utilité (histoire de vous faire réfléchir sur le discours des institutions).
Le grand problème de votre article est sa trop simple facture "journalistique" qui, à coup d’oxymores et de mutatis mutandis, veut faire passer une idée du "sens commun islamique", partagée par les croyants et les producteurs de discours identitaires réactifs, au rang d’élément constituant le monde social actuel.
L’autre lacune qui place vos propos est la violence faite aux données et aux observables. Votre discours sort de l’Histoire pour faire dans le sémiologisme le plus rhétorique.
Quand vous parlez de "scientisme" et de "prosélytisme athée" (c’est un concept de Husserl, c’est ça ?) à partir de Tunis ou d’ailleurs, savez-vous que :
Le monde arabe totalise à lui seul 99,5 millions d’analphabètes ?
Pensez-vous sérieusement que c’est le baron d’Holbach qui présente une menace pour eux (et d’ailleurs laquelle, lesquelles ?) ou plutôt le salafisme et le wahabisme propulsés par les pétro-dollars et les satellites, diffusant la haine, le rigorisme et la discipline aveugle, prenant en otage la diversité historique de l’islam ?
Vos propos ne sont que "journalistiques" et l’Histoire dément déjà le sémiologisme du discours des mal décolonisés.