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Commentaire de Thierry LEITZ

sur Crise financière ou agonie du capitalisme ?


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Thierry LEITZ 30 septembre 2008 14:35

Je salue cette tentative de donner de la profondeur à la réflexion autour de la crise. Les causes en sont profondes et étalées dans le passé. Cette mise en perspective ne pourra être éviter si on veut bâtir un monde apaisé et plus juste. La question du choix de société se repose dans toute sa splendeur, et subséquemment, des moyens d’y parvenir.

Je vous cite :

"Bien loin d’être due à l’œuvre d’un des trois boucs émissaires créés par nos sociétés actuelles[1], le spéculateur, la crise financière qui secoue l’économie mondiale n’est que l’aboutissement logique d’une évolution qui s’est accélérée. Par son développement même, le capitalisme a atteint des limites qu’il est incapable de dépasser et ne survit que par des subterfuges à la crise de ses trois piliers : l’accumulation du capital, la consommation, le travail."

et vous approuve sur ces points :

1. La consommation de peut qu’être limitée en raison des revenus reels, et du non-sens absolu que de vouloir tout posséder (l’avidité : "faire entrer en soi le monde") Contourner cette règle de bon sens conduit à faire un usage "débridé" du crédit, ce qui a été fait depuis longtemps aux EU surtout.

2. La croissance n’est pas une fin en soi : le "gâteau" peut être suffisant sans forcément augmenter constamment pour peu que l’on partage plus justement et qu’on refuse les gaspillages de valeur par ex. en octroyant à certains hommes des revenus plus de 30x > à ceux de leurs concitoyens.

3. La désignation de boucs emissaires, de "coupables", de "méchants" vise à éviter au peuple de réfléchir en l’invitant à se venger, à pester, à financer la guerre, etc... et à se monter les uns contre les autres.

En adhérant à ces idées, on est moins manipulable, et plus à même d’énoncer de nouvelles règles à l’économie de marché. Ce marché qui, on le voit maintement de façon éclatante, ne "s’autorégule" pas avant le krach, cad, trop tard, au grand dam d’une masse de victimes "incomprenantes".


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