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Commentaire de Le péripate

sur « Les vrais mafieux lisent le Financial Time ou le Wall Street Journal »


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Le péripate Le péripate 5 octobre 2008 13:53

 Merci JL pour cet effort. J’apprécie. 

Avant de continuer, il me faut dire que j’ai remonté le fil pour trouver trace d’une question de Léon, je n’ai pu que relire insultes et avanies. Faute de plus de précisions, je ne peux donc faire de réponse.

Vous m’accusez de mauvaise foi. Et vous avez raison. Ma question était faussement naïve. Désolé d’employer des moyens rhétoriques pour tenter de susciter des questionnements chez mes interlocuteurs.

Vous vous sortez très mal de votre tentative d’explicitation. Désolé. Cela vient que vous faites votre la conception marxiste de la valeur (je ne parle pas du prix, mais bien de la valeur), valeur qui selon le marxisme coagule du "travail". Or, la valeur est toujours subjective, la valeur vient du service qui est rendu, par une marchandise, par un service rendu justement, et de rien d’autre. 
Ceci pour dire que la monnaie est une marchandise, comme une autre, et sa valeur provient des services qu’elle rend, et de rien d’autre. 
Ce détour pour dire qu’il absurde d’affirmer que x% d’une monnaie est de la fausse monnaie. Ou on dit que 100% de la monnaie est de la fausse monnaie, et on ne fait que constater les conditions particulières de création de cette marchandise, et ce faisant on n’a rien dit, ou on constate que si la monnaie a trouvé preneur, c’est que c’est bien une marchandise.
La question, bien sûr, c’est qui émet une monnaie. Comme n’importe quelle marchandise, elle devrait pouvoir être produite par n’importe quel entrepreneur en concurrence avec d’autres, entrepreneur qui doit pouvoir garantir en permanence la convertibilité de cette marchandise en une autre, or, autre monnaie, indice basé sur un panier de biens, etc...
Ce n’est pas ce qu’on observe. La Fed, bien qu’étant privée, détient un monopole de par l’Etat. Idem pour toutes les banques centrales, qu’elles soient privées ou d’Etat. Et c’est bien ce monopole qui est à la source de toutes les manipulations. L’Etat, qui est toujours à court de fond, use de son influence pour faire baisser le loyer de l’argent, faisant gonfler la masse monétaire au-delà de ce que une gestion prudentielle responsable permettrait, c’est à dire fondée sur la capacité de l’établissement émetteur à convertir les titres en circulation. Avec la garantie, implicite ou explicite de l’Etat, la responsabilité de l’émetteur est toujours en tendance affaiblie
En ce sens, et uniquement en ce sens, on peut parler de fausse-monnaie. Cette fausse-monnaie est fondée sur la capacité qu’à l’Etat à contraindre les contribuables à payer.
C’est exactement ce à quoi nous assistons.


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