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Commentaire de anny paule

sur Qu'ont-ils fait pour prévenir la crise ?


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anny paule 7 octobre 2008 16:16

Je partage assez le commentaire de "La Taverne des poètes". On a commencé à envisager de parler de crise quand les puissants ont été touchés...
Le numéro 273 (’octobre 2008) du magazine "Alternatives économiques" explique très bien cette Crise majeure.
Notamment, l’édito de P. Frémeaux revient sur le Système financier qui s’est mis en place durant les dernières décennies. Je le cite (n’étant pas économiste, je pourrais déformer son propos...) : "La dérégulation a été une rerégulation, c’est-à-dire un changement des règles du jeu, au profit des plus puissants." (cf. Thatcher, 1979 pour le Royaume Uni, et Reagan, 1982 pour les E.U)
Cette rerégulation a consisté à "mettre des bâtons dans les roues aux syndicats", à "réduire le champ de la protection sociale obligatoire au profit de systèmes privés spéculatifs", à "lever les dernières barrières qui empêchaient la formation de bulles spéculatives".

Nous assistons, plus particulièrement depuis l’avènement de Nico 1, à la mise à plat de notre système français pour le mettre en conformité avec cette "rerégulation"... Que cela coûte à la plus grande partie de notre société (en nombre, classes moyennes, classes moyennes supérieures, classes plus défavorisées...) cela importe peu, tant que ça rapporte aux puissants (systèmes bancaires, intérêts privés, sociétés d’assurances privées...). Ce qui a été expérimenté dans les pays anglo-saxons (même si les signes de faiblesse avaient été déjà largement dénoncés) nous a été asséné durement... et ce n’est pas terminé ! 

Le problème actuel, c’est que ceux qui faisaient la loi (en d’autres temps et d’autres lieux, on aurait parlé de "maffieux") sont touchés par le système qu’ils ont eux-mêmes contribué largement à mettre en place... Donc, on en parle !

Le déficit dont nous faisons majoritairement les frais est celui du Politique et de l’Economique (au sens grec des deux termes). Ce qui nous manque le plus c’est de renouer avec "une vision de l’économie qui laisse moins de place à la cupidité, aux inégalités et au mépris des conséquences collectives des comportements individuels". (P. Frémeaux)... Là, seul un politique digne de ce nom peut nous tirer d’affaire... et il est sûr qu’un certain Nico 1 n’est pas à la hauteur de la situation...


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