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Commentaire de libertylover

sur Vive l'Etat !


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libertylover libertylover 15 octobre 2008 22:55

Décidément, les terreurs ancestrales sont encore vivaces dans notre pays. Au XXIè siècle, la Liberté fait encore peur, c’est inouï ! Et les amoureux de cette Liberté sont des pestiférés dont il convient de s’éloigner avec mépris.

Manifestement, l’Etat Providence a de beaux jours devant lui. Comme s’il pouvait protéger contre tous les maux de l’univers les gentils citoyens !

Mais où croit-on qu’il va tirer les magiques 360 milliards d’euros censés réparer les bêtises du Marché ? Y a-t-il donc une merveilleuse corne d’abondance quelque part dont nos sages gouvernants auraient la clé, et qu’il suffise d’ouvrir pour faire couler le pognon ?

A la vérité, cet argent vient des impôts et taxes prélevées chaque jour que Dieu fait sur le fameux marché ! Juste retour des choses lorsque plus rien ne va, que l’Etat rende un peu de ce qu’il pompe sans discontinuer. Mais l’a-t-il encore cet argent fabuleux, vu qu’il est lui-même couvert de dettes, contractées quand ça allait bien ? J’ai de gros doutes...

Désolé, je ne suis ni banquier, ni économiste, ni spéculateur, ni boursicoteur, et pour tout dire, je me fous de la Bourse, mais je suis attaché au principe indivisible de liberté par toutes mes fibres. Je crois qu’il faut combattre la cupidité et la cavalerie financière énergiquement mais avec bon sens, c’est à dire au moyen d’un Etat conscient de ses limites, et avec des règles simples, appliquées avec détermination.

Or c’est un fait : au fil du temps, l’Etat ne cesse d’accroître son domaine d’influence, même dans des pays réputés libéraux comme les Etats-Unis, et les réglementations et les lois sont plus que jamais prolifiques, au point que plus personne de les comprend vraiment. Nier cela c’est nier le temps qu’il fait.

Partant de ce constat, il est naturel d’affirmer que la crise actuelle ne vient pas d’un manque d’Etat ni d’un manque de régulations mais d’un dysfonctionnement de l’ensemble du système. Ne sacrifions pas la liberté si chèrement acquise, sur l’autel des croyances et des idéologies. Mettons tout sur la table sans dogme ni tabou et trions le bon grain de l’ivraie. Comme disait le cher Bastiat : « il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas », l’essentiel étant comme chacun sait, « invisible pour les yeux »...


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