• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Le péripate

sur Le capitalisme se nourrit des excès


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Le péripate Le péripate 30 octobre 2008 13:07

 Dans quel sens Forest, entendez vous richesse stable ? Quantité de monnaie en cours, ou quantité de produits fabriqués qui compenserait exactement la quantité de produits détruits ?
Le deuxième cas me paraît être une impossibilité pratique et théorique. Il faudrait qu’il n’y ait jamais de gains de productivité, jamais de besoins nouveaux, jamais même de changement dans les besoins, jamais d’évolution démographique... 

Par contre la réponse est aisée si on parle de la monnaie. Un prêteur comparerait l’emploi qu’il peut faire de sa monnaie en, par exemple, plantant des oliviers, et de la prêter, en évaluant le risque de défaut de l’emprunteur. Rien de bien original. On peut remarquer que la quantité de monnaie restant stable pour une quantité croissante de marchandises, ce sont les prix qui baisseraient, l’emprunt serait découragé, mais pas l’auto financement, pas l’épargne. Un système déflationniste qui mérite quelque intérêt théorique. 

Mais, j’insiste, le prix réel et juste de la monnaie, c’est quand toutes les offres ont trouvé un emploi, et quand toutes les demandes ont rencontré une offre. Ca, c’est ce que sait faire le marché.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès