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Commentaire de Canine

sur Rachida Dati, du rêve à la réalité


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Canine Canine 27 novembre 2008 20:27

@ l’auteur.

Tout n’est pas à jeter chez Rachida Dati, et permettez que je fasse deux remarques sur votre article.


- Votre exemple est tout à fait parlant, néanmoins, je pense que Mme Dati ou n’importe lequel de ses partisans n’auraient guère de mal à trouver quelques exemples aussi particulier qui confirmeraient la pertinence de ses réformes. Il faudrait voir ce que ces réformes ont donné dans l’ensemble pour pouvoir juger de leur qualité, et comparer les poids des exeptions comme celles que vous exposez afin de pouvoir juger la pertinence d’un avant et d’un après. Votre article tout autant que les déclarations de la ministre ne permettent pas au simple citoyen que je suis de se forger une opinion là dessus.


- Récemment, un magistrat a décidé de remettre en liberté deux présumés racketteurs, qui avaient été dénoncé par un restaurateur corse, Lucien Benvenuti, alors que les charges semblent assez lourdes (le procureur de Bastia ayant d’ailleurs fait appel ce cette remise en liberté). Dans cette affaire comme dans beaucoup d’autres (au choix, Outreau, Dahan etc..) il y a dans les choix des magistrats des variables qui semblent n’avoir d’autres causes que l’envie soudaine d’un juge. Jusqu’ici, nul n’avait le droit d’y redire quoi que ce soit, surtout pas un homme politique, au titre de l’indépendance de la justice. Sarkozy alors à l’Intérieur était intervenu pour faire libérer M. Dahan, et ses opposants ne s’étaient pas privé de stigmatiser ce comportement, qui était loin des prérogatives de son ministère. La critique était juste, néanmoins, qui ? Qui dans ce pays peut de temps en temps rappeler aux magistrats de faire leur boulot correctement ? Théoriquement, la seule personne a pouvoir remettre directement en cause le travail d’un magistrat, c’est le garde des Sceaux. Or, depuis une époque suffisament lointaine pour que je ne puisse pas m’en souvenir, aucun garde des sceaux n’a osé, disons "rentrer dans le lard" de cet espèce de parpaing administratif que représente le corp des magistrats, dont la solidarité à toute épreuve n’a rien à envier à celle d’une confrérie maçonnique. Mais aujourd’hui, quelque chose a changé, et quand j’ai lu cette dépèche sur la libération des présumés racketteurs corsed, mon premier réflexe a été de me dire "si jamais il arrive quelque chose à Lucien Benvenuti, j’en connais un qui va servir de punchin’ball à la Dati", car aujourd’hui, grâce à elle, les magistrats sont sur la scellette, la moindre de leur erreur est suceptible de leur retomber dessus, et ça, après avoir vu comment leur corp avait lourdement sanctionné le "frère" Burgaud, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils l’ont pas volé.


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